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16 lunes, entre ombre et lumière

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Une actualité de Véronique D.
Publié le 12/11/2010

16 lunesQue faut-il penser de Lena, fraîchement arrivée au modeste lycée de Gatlin ? Mérite t-elle cette sale réputation, ces sarcasmes, toutes ces méchancetés crachées sur son passage ? Tout ça parce qu'elle est la nièce du vieux Macon Ravenwood, qu'elle s'habille différemment et qu'elle paraît si ...étrange...

Une chose est sûre, Ethan, le narrateur de 16 lunes, ne tarde pas à tomber sous le charme de cette fille plutôt  sauvage et fuyante qui ne fait rien pour lui faciliter la tache.

Tout cela serait bien banal si la belle Lena ne cachait un secret (et de taille !) dont je ne révèlerai rien même sous la torture et s'ils ne rentraient tous deux en possession d'un camée qui, lorsqu'ils le touchent, les projettent au coeur de la guerre de Secession, là où la malédiction qui touche la famille de Lena prend sa source.

Quoi ? J'ai parlé de malédiction ? Oui, bon, peut-être, ça m'a échappé... En tout cas, je n'ai rien révélé ! Pas le quart de ce que vous pouriez imaginer, à peine le millième !

Tout ce que je peux révéler est l'intérêt grandissant que l'on prend à la lecture de ce gros roman addictif. Les situations sont somme toute assez crédibles dans le contexte d'un roman teinté de fantastique. Le quotidien d'une petite ville tranquille du Sud des USA, marquée par la guerre de Sécession, l'ostracisme envers ceux qui "dénotent" dans le paysage, la difficulté, au lycée, à s'opposer au groupe lorsqu'on est différent et, the last but not the least, le sentiment amoureux (vu et ressenti par le garçon), tout cela confère au roman toutes les qualités pour captiver un lectorat avide d'aventures et de sentiments.

Cerise sur le gâteau : les nombreuses références au sublime Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee, livre culte de la jeunesse américaine, adapté au cinéma sous le titre Du silence et des ombres avec l'irrésistible Gregory Peck.

D'ailleurs, il faut que je vous en parle un de ces jours...Pas de Gregory Peck, mais de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur...

En attendant, j'aime assez la couverture de l'édition américaine, Beautiful creatures : pas la même ambiance. Plus...gothique.                                                              

                                                            couverture beautiful creatures

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