Archives de la catégorie “Histoire”

Des « Sonates & Partitas » de Johann-Sebastian Bach aux « Sonates » de Mieczyslaw Weinberg : l’intéressant voyage du violoncelle seul de Mario Brunello..

28mar

Des « 3 Sonates & 3 Partitas » BWV 1001 à 1006 de Johann-Sebastian Bach (1685 – 1750) _ cf mes articles «  » et «  » des 16 et 25 mars 2023 _,

aux « 4 Sonates » Op. 72, Op. 121, Op. 106 et Op. 140 bis de Mieczyslaw Weinberg (1919 – 1996) :

tel est le très intéressant voyage musical et discographique auquel nous convie le subtil violoncelle seul de Mario Brunello en son parcours pour le label Arcana,

le menant, du double CD Johann-Sebatian Bach « Sonatas & Partitas for solo violoncello piccolo » Arcana A 469 _ enregistré à Castelfranco Veneto du 1er au 3, puis du 20 au 22 octobre 2018 _ au CD Mieczyslaw Weinberg « The Four Sonatas for Solo Cello » Arcana A 559 _ enregistré à Valla (Trévise)  du 21 au 27 mars 2022

 

Ce jeudi 28 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comparer trois interprétations du Motet « Ego dormio » de Claudio Monteverdi (publié à Rome en 1626) : par Il Concerto italiano de Rinaldo Alessandrini (en 1996), par l’Ensemble Concerto de Roberto Gini (en 2004), et par I Disinvolti de Massimo Lombardi (en 2020) ; ou servir au mieux l’italianité de ces Motets italiens du premier Seicento, d’une tendresse sublime…

27mar

En désirant creuser mon plaisir pris aux écoutes renouvelées du merveilleux CD « Motets from the Song of Songs – Vulnerasti cor meum » des I Disinvolti, le CD de toute beauté (!) Arcana  A 562 _ cf mon article d’hier « «  _,

j’ai recherché dans ma discothèque personnelle une autre interprétation du Motet qui m’est apparu comme le probable sublime sommet de cet admirable programme si merveilleusement servi ici par I Disinvolti sous la direction de Massimo Lombardi,

je veux dire le Motet « Ego dormio » de Claudio Monteverdi,

paru à Rome en 1625 au sein d’une anthologie intitulée « Sacri Affetti« . réunie par les soins de Francesco Sammaruco (Edition Luca Antonio Soldi),

et assez peu présent au disque…

C’est ainsi qu’après une petite recherche, je suis tombé sur le CD « Monteverdi – Musica sacra » du Concerto italiano de Rinaldo Alessandrini, le CD Opus 111 OPS 30-150, enregistré et paru en 1996.

En janvier 1996, à Briosco,

les interprètes de ce Motet « Ego dormio » « à soprano e basso » du Concerto Italiano, à la plage 20, étaient Elisa Franzetti, soprano, Sergio Foresti, basso, ainsi qu’Andrea Damiani et Tiziano Bagnati, tiorba.

….

Puis, après une seconde recherche, se présente à moi le double CD « Claudio Monteverdi – Sacred Music » de l’Ensemble Concerto de Roberto Gini, le double CD Dynamic CDS 491/1-2, enregistré à Vigevano au mois de septembre 2004 et paru en 2006.

Et en septembre 2004, à Vigevano,

les interprètes _ superbes ! _ de ce Motet « Ego dormio » de l’Ensemble Concerto, à la plage première de leur second CD, étaient Antonella Gianese, soprano, Salvo Vitale, basse, et Roberto Gini, à l’orgue _ écoutez-ici les 3′ 25 de cette lumineuse interprétation de 2004…

 

Alors qu’en juin 2020, à Breno,

les interprètes de ce même Motet « Ego dormio » « à deux voix, pour soprano (ou ténor) et basse, avec accompagnement de basse continue« , sont cette fois Massimo Altieri, tenor, Guglielmo Buonsanti, bass, Noelia Reverte Reche, viola di gamba et Nicola Lamon, organ :

une interprétation à nouveau de très haute tenue, et superbe de tendresse.

Et il me faut dire qu’à mes oreilles et à mon goût, l’interprétation de cet « Ego dormio » monteverdien des Disinvolti _ avec leur choix des voix et des instruments _ est, elle aussi, d’une tendresse retenue infiniment délicate et juste :

à tomber totalement sous le charme de cette musique d’une douceur enveloppante et pudique sublime…

Ce présent CD « Vulnerasti cor meum » _ comportant 17 Motets (d’entre 1606 et 1643) de 16 compositeurs différents _ des Disinvolti, est un enchantement musical d’une réussite discographique absolue,

qui met aussi, et plus généralement, excellemment en évidence le niveau transcendant de toute cette musique « amoureuse » religieuse en Italie, entre 1606 et 1643,

héritière de l’ère magnifique du Madrigal…

Et je place désormais cet ensemble des Disinvolti, inconnu de moi jusqu’ici, au niveau de la merveilleuse Compagnia del Madrigale… 

Et même si c’est en latin _ et pas en italien _ qu’est le texte de ces Motets,

il va pour moi sans dire que la très patente « italianité » de ces Motets place les seuls ensembles d’interprètes italiens en mesure de leur rendre pleinement et le plus splendidement justice !!!

Ce CD enchanteur d’une tendresse sublime, « Vulnerasti cor meum« , est donc tout simplement un must !

Ce mercredi 27 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un splendide regard des Disinvolti sur le crépuscule du madrigal en Italie, de 1606 à 1643, au moment de Claudio Monteverdi : le merveilleux CD « Motets from the Song of Songs – Vulnerasti cor meum »…

26mar

C’est à un splendide regard sur le moment superbe et poignant du crépuscule du madrigal en Italie, de 1606 à 1643 _ soit le moment même de l’œuvre flamboyant de Claudio Monteverdi… _ que nous emmène vagabonder le merveilleux CD « Motets from the Song of Songs – Vulnerasti cor meum » de l’ensemble I Disinvolti, le CD Arcana A 562 enregistré à Breno (Brescia) du 14 au 18 juin 2020 et les 14 et 15 juillet 2021 _ en un superbe programme de Motets amoureux _ dont 12 inédits jusqu’ici au disque sur les 17 du programme… _,

inspirés tous du sublime « Cantique des Cantiques« ,

de 16 compositeurs différents : Giuseppe Valentini, Francesco Casati, Serafino Patta, Alessandro Grandi, Orazio Tarditi, Giulio-Cesare Monteverdi, Giovanni Banci, Adriano Banchieri, Ignazio Donati, Federico Malgarini, Claudio Monteverdi, Leone Leoni, Giovanni Rovetta, Giovanni-Antonio Rigatti et Giovanni-Bernardo Colombi…

Et regardez ici une vidéo de leur interprétation du Motet « Providebam Dominum« , de 1619, de Giovanni-Bernardo Colombi (fl. 1603 – 1621),

soit l’œuvre de la plage 17 et dernière de ce très inspiré et inspirant CD.

Par un ensemble constitué de trois chanteurs : Massimo Lombardi, Massimo Altieri et Guglielmo Bonsanti ; et trois instrumentistes : Marco Saccardin, Noelia Reverte Reche et Nicola Lamon, tous parfaits.

Et avec une belle et éclairée présentation « Motets amoureux du premier XVIIe siècle » signée Marco Bizzarini, aux pages 6 à 9 du livret.

Bravissimo !

Ce mardi 26 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un très intéressant double album « Nadia Boulanger – Gabriel Fauré – Reynaldo Hahn » par le pianiste William Youn et le Rundfunk-SinfonieOrchester Berlin sous la direction de Valentin Uryupin, avec deux oeuvres importantes pour piano et orchestre jusqu’ici très peu enregistrées…

22mar

C’est un très intéressant double album « Nadia Boulanger – Gabriel Fauré – Reynaldo Hahn » par le pianiste William Youn et le Rundfunk-SinfonieOrchester Berlin sous la direction de Valentin Uryupin, avec surtout deux œuvres importantes pour piano et orchestre, de Nadia Boulanger, en 1912, et Reynaldo Hahn, en 1931, jusqu’ici très peu enregistrées,

que vient nous offrir le label Sony-Classics, avec ce double CD 196588663302…

Écoutez ici les podcasts du Concerto pour piano et orchestre en mi majeur de Reynaldo Hahn (en 1930) :

I Improvisation – Modéré, très librement – Andantino – Très animé (d’une durée de 11′ 44) ;

II Danse – Vif (3′) ;

et III Rêverie, Toccata et Finale – Lent – Gai, fortement rythmé (14′ 12).

Et le podcast de la Fantaisie variée pour piano et orchestre de Nadia Boulanger (en 1912) :

Fantaisie (21′ 20)

Un très précieux apport à la discographie de Reynaldo Hahn et Nadia Boulanger…

Ce vendredi 22 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le formidable CD « Louis Beydts – Mélodies & Songs » de Cyrille Dubois et Tristan Raës : la découverte d’un compositeur (1895 – 1953) inconnu de nous jusqu’ici, bien que bordelais, la confirmation superbement réjouissante du merveilleux talent du ténor Cyrille Dubois (et de son pianiste-complice Tristan Raës) ; et un très précieux coup de projecteur sur le poète magnifique et très singulier qu’a été Paul-Jean Toulet (1867 – 1920)…

21mar

Oui,

c’est bien un formidable CD que ce « Louis Beydts – Mélodies & Songs« , le CD Aparté AP 345, de Cyrille Dubois et Tristan Raës qui nous fait gré à la fois

de la découverte d’un compositeur (notre compatriote bordelais Louis Beydts : Bordeaux, 29 juin 1895 – Caudéran, 15 août 1953), complètement inconnu de nous jusqu’ici ;

de la confirmation, une nouvelle fois, de l’exceptionnel talent du ténor Cyrille Dubois (et de son idéal complice pianiste Tristan Raës) ;

ainsi que d’un très précieux coup de projecteur, fort bienvenu, surtout sur le poète magnifique et très singulier qu’a été Paul-Jean Toulet (Pau, 5 juin 1867 – Guéthary, 6 septembre 1920), dont les parfaites sensualissimes  « Contrerimes » _ publiées post-portem en 1921 _ ont permis le cycle encore plus sensuel de 8 mélodies de Louis Beydts « D’Ombre et de soleil » (de 1946), le sublime sommet de la révélation éblouie que constitue ce CD de si belles mélodies françaises…



En effet,

c’est tout particulièrement ce recueil de mélodies sensualissimes que Louis Beydts, en 1946, et sous le titre de « D’Ombre et de soleil« , a choisi de consacrer à un choix de 8 « Contrerimes » de Paul-Jean Toulet qui, à mon goût, vient toucher au sublime,

tant l’art du compositeur sait si bien servir, par sa musique subtile et merveilleusement juste, le sublime, déjà, de l’art si singulier et merveilleusement touchant, en ses « Contrerimes« , du poète Paul-Jean Toulet _ ce qui m’a ainsi amené à me procurer illico presto le recueil « Paul-Jean Toulet – Œuvres complètes » réunies par les soins de Bernard Delvaille, en 1986, dans la très commode collection Bouquins des Éditions Robert-Laffont…

Et, en cliquant sur les titres de chacun des poèmes de Paul-Jean Toulet, ravissez-vous à chacun des podcasts de ces merveilleuses 8 mélodies du recueil « D’Ombre et de soleil » de Louis Beydts, en lisant aussi les 8 poèmes de Paul-Jean Toulet, d’une sensualité folle, déjà, qu’a choisis de mettre en encore plus sensuelle musique, en son recueil, ce très étonnant compositeur qu’est Louis Beydts :

_ « Dans la saison qu’Adonis fut blessé« , Chansons I d, 

« Dans la saison qu’Adonis fut blessé,

Mon cœur aussi de l’atteinte soudaine

          D’un regard lancé.

 

Hors de l’abîme où le temps nous entraîne,

T’évoquerai-je, ô belle, en vain – ô vaines

          Ombres, souvenirs.

 

Ah ! dans mes bras qui pleurais demi-nue,

Certes serais encore, à revenir,

          La bienvenue. »

 


_ « Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver« , Contrerimes II,

« Toi qu’empourprait l’âtre d’hiver

          Comme une rouge nue,

Où déjà te dessinait nue

          L’arôme de ta chair ;

 

Ni vous, dont l’image ancienne

          Captive encore mon cœur,

Ile voilée, ombres en fleurs,

          Nuit océanienne ;

 

Non plus ton parfum, violier,

          Sous la main qui t’arrose,

Ne valent la brûlante rose

          Que midi fait plier.« 

 


_ « Dormez, ami… », Contrerimes LXVIII,

« Dormez, ami ; demain votre âme

          Prendra son vol plus haut.

Dormez, mais comme le gerfaut

          Ou la couverte flamme.

 

Tandis que dans le couchant roux

          Passent les éphémères,

Dormez sous les feuilles amères,

          Ma jeunesse avec vous.« 

 


_ « Douce plage où naquit mon âme… », Contrerimes XLVI,

« Douce plage où naquit mon âme ;

          Et toi, savane en fleurs,

Que l’océan trempe de pleurs

          Et le soleil de flammes ;

 

Douce aus ramiers, douce aux amants,

          Toi de qui la ramure

Nous charmait d’ombre et de murmure

          Et de roucoulements ;

 

Où j’écoute frémir encore

          Un aveu tendre et fier –

Tandis qu’au loin riait la mer

          Sous le corail sonore. « 

 


_ « L’hiver bat la vitre et le toit… », Contrerimes XII,

« L’hiver bat la vitre et le toit.

          Il fait bon dans la chambre

À part cette sale odeur d’ambre

          Et de plaisir. Mais toi,

 

Les roses naissent sur ta face

          Quand tu ris près du feu.

Ce soir, tu me diras adieu,

          Ombre, que l’ombre efface.« 

 


_ « Iris, à son brillant mouchoir… », Contrerimes III,

« Iris, à son brillant mouchoir, 

          De sept feux illumine

La molle averse qui chemine,

          Harmonieuse à choir.

 

Ah! sur les roses de l’été,

          Sois la mouvante robe,

Molle averse, qui me dérobe

          Leur aride beauté.

 

Et vous, dont le rire joyeux

          M’a caché tant d’alarmes,

Puissé-je voir enfin des larmes

          Monter jusqu’à vos yeux.« 

 


_ « Le temps irrévocable a fui… » Chansons II,

« Le temps irrévocable a fui. L’heure s’achève.

Mais toi, quand tu reviens et traverses mon rêve,

Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève,

          Tes yeux plus clairs.

 

À travers le passé ma mémoire t’embrasse.

Te voici. Tu descends en courant la terrasse

Odorante, et tes faibles pas s’embarrassent

          Parmi les fleurs.

 

Par un après-midi de l’automne, au mirage

De ce tremble inconstant que varient les nuages,

Ah ! verrai-je encore se farder ton visage

          D’ombre et de soleil ?« 

 


_ « Puisque tes jours ne t’ont  laissé… », Dixains XII,

« Puisque tes jours ne t’ont laissé

Qu’un peu de cendre dans la bouche,

Avant qu’on ne tende la couche

Où ton cœur dorme, enfin glacé,

Retourne, comme au temps passé,

Cueillir, près de la dune instable,

Le lys qu’y courbe un souffle amer.

– Et grave ces mots sur le sable :

Le rêve de l’homme est semblable

Aux illusions de la mer.« 

 

Et tâchez d’écouter au plus vite

l’intégralité de ce que Louis Beydts, en ses subtilissimes mélodies, réussit à obtenir des poèmes (de Paul Fort, Robert Honnert, Henri de Régnier, Guillaume Apollinaire et Henry Bataille, aussi) qu’il met en musique, tels que nous les offre ici aussi subtilement Cyrille Dubois et Tristan Raës en ce si beau CD…

Et il me faut aussitôt signaler au passage ici la très grande qualité du livret de ce CD Aparté AP 345, avec tout spécialement, aux pages 21 à 24, un très éclairant « Louis Beydts mélodiste » sous la plume de la musicologue Justine Harrisoncitant, par exemple, à la page 24, ces très justes mots du crtique musical Paul Landormy pour caractériser l’idiosyncrasie de l’art de Louis Beydts :

la musique de Beydts « est une musique de gourmet. Vous y admirez des courbes mélodiques remarquables par leur naturel et leur grâce, une harmonie extrêmement coulante et des modulation d’un imprévu _ après celui, si merveilleux et surprenant, mais si juste, extraordinaire art de l’imprévu, déjà, des « Contrerimes » de Paul-Jean Toulet : « Les contrerimes sont construites autour d’un quatrain à rimes embrassées, alternant octo- et hexasyllabes (8+ 6 +8 + 6), les vers courts rimant avec les vers longs« , précise en son article Justine Harrison, page 21… _ qui enchante, marque d’une sensibilité des plus affirmées. Et c’est un plaisir de choix que nous offre toujours cet exquis compositeur« .
…;

Bien sûr,

nous connaissons et apprécions à un très haut degré l’art superbe de la prononciation, au service des plus fines inflexions du texte, de Cyrille Dubois, inflexions mêlées le plus finement aux subtiles inflexions tant mélodiques qu’harmoniques de la musique, idéalement serties par le piano idoine du toujours parfait Tristan Raës :

pour un parfait service de l’art si délicat _ et sublime _ de la mélodie française tout spécialement…

Lire aussi, à propos de ce rare CD, ces deux récents articles :

_ de Charles Sigel, sur le site de forumopera.com,

« Louis Beydts, Mélodies, par Cyrille Dubois et Tristan Raës« , en date du 9 mars dernier ;

_ et de Nicolas Mesnier-Nature, sur le site de ResMusica,

« Mélodies et chansons de Louis Beydts, magnifiées par Cyrille Dubois et Tristan Raës« , en date de ce jour même, 21 mars 2024…

Et quant à l’art si remarquable du chant, et tout particulièrement dans la mélodie _ et même la mélodie française… _, du cher Cyrille Dubois,

je renvoie ici à 8 de ses précédents CDs _ classés ici dans l’ordre chronologique de leur enregistrement _ainsi qu’aux articles que je leur ai consacrés :

1°) le CD Aparté AP 224 « Lili & Nadia Boulanger – Mélodies« , enregistré à Venise les 8 et 9 mars 2018

_ cf mes articles «  » et « « , en date des 26 février et 2 mars 2020 _ ;

2°) le CD Aparté AP 200 « Liszt – O lieb !« , enregistré à  Paris les 15, 17 et 18 octobre 2018

_ cf mes articles « « , «  » et «  » en date des 5 novembre, 25 novembre et 17 décembre 2019 _  ;

3°) le triple CD  Aparté AP 284 « Fauré- Complete Songs« , enregistré à Paris du 1 au 3 juillet, les 10 et 17 août 2020 et du 14 au 17 juin 2021

_ cf mes articles «  » et «  » en date des 3 juin et 6 août 2022 _ ;

4°) le CD NoMadMusic NMM 117 « Cyrille Dubois & Anne Le Bozec – Schubert Winterreise« , enregistré à La Grange de Mels au mois de janvier 2021 ;

5°) le CD Aparté AP 281 « Christophe Rousset – Cyrille Dubois – François Couperin – The Sphere of intimacy« , enregistré à Paris les 16 et 17 avril 2021

_ cf mes articles «  » et «  » en date des 14 janvier et 25 avril 2023 _ ;

6°) le CD Alpha 924 « So romantique !« , enregistré à Lille au mois de juillet 2021

_ cf mes articles «  » et « «  en date des 19 mars et 17 mai 2023  _ ;

7°) le CD Aparté AP 319 « Jouissons de nos beaux airs !« , enregistré à Pécs, en Hongrie, du 15 au 17 novembre 2021

_ cf mes articles « « , « « , «  » et «  » en date des 20, 22 et 25 septembre et 7 octobre 2023 _ ;

et 8°) le triple CD Harmonia Mundi HMM 902356.358 « Les Heures claires – The Complete Songs – Nadia & Lili Boulanger« , enregistré à Boulogne-Billancourt en février et juin 2022

_ cf mon article «  » en date du 14 mars 2023 _,

8 très remarquables réalisations discographiques, donc, auxquels ce stupéfiant CD « Louis Beydts – Melodies & Songs » vient ajouter un merveilleux complément de service, et à ce degré de si haute qualité, de, tout particulièrement _ à coté, je veux dire, des CDs que Cyrille Dubois a consacrés aussi aux Lieder de Schubert et de Liszt, ainsi que des CDs d’Airs d’opéras, eux, bien sûr, avec orchestre… _, la mélodie française avec piano… 

Bref,

une très marquante découverte, à ces divers et riches égards, que ce singulier et si idéalement réussi CD « Louis Beydts – Melodies & Songs » de Cyrille Dubois et Tristan Raës, pour le label Aparté…

Mais de l’art si fin de Louis Beydts,

écoutez d’abord et surtout les 8 merveilleuses mélodies du recueil « D’Ombre et de soleil » (en 1946), sur les décidément génialissimes « Contrerimes » de Paul-Jean Toulet, parues posthumes en 2021.

C’est le sommet sensualissime de ce sublimissible CD qui vient de paraître pour Aparté.

Ce jeudi 21 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

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