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La romancière qui écrit plus vite que son ombre

Bon, que les choses soient bien claires, la lecture, moi, j'aime pas trop ça. J'estime qu'il y a beaucoup plus intéressant à faire que de s'abimer les yeux pendant deux heures à déchiffrer des pages noires et blanches. C'est vrai quoi, autant fixer un échiquier en attendant que la Reine vous tape la causette ! La lecture et les échecs, même combat : c'est naze de chez naze ! Mais bon, il serait idiot de ne pas rentabiliser mes années d'apprentissage de la lecture, cette terrible période où ma mère m'obligeait à lire Oui-Oui tond la pelouse, alors que j'aurais préféré aller torturer des vers de terre. J'ai alors essayé Nulle et Grande gueule de Joyce Carol Oates, une romancière américaine qui a écrit tellement de livres qu'on se demande si elle n'a pas six mains. Au début, c'est le titre qui m'a attiré. Ca m'a rappelé l'ébauche de mon autobiographie que j'ai intitulé Sournois et Frappadingue (grands moments de terreur garantis !!). Qu'on ne s'y trompe pas, Nulle et Grande Gueule n'est pas qu'une seule et même personne, alors que personnellement ce sont deux qualités que j'apprécie voir réunies chez quelqu'un. Coté Nulle, nous avons Ursula. Elle est grande, belle, intelligente, elle plait à tout le monde sauf à elle-même. Coté Grande Gueule, c'est Matt. Lui, c'est le joyeux luron, il aime rire et faire rire, sauf que le jour où il dit qu'il va poser une bombe au lycée, on le prend très au sérieux, et la descente aux enfers qui va s'ensuivre ne lui donne plus du tout le goût à la plaisanterie. Seule Ursula, qui n'est peut-être pas si nulle que ça, ne cèdera pas à la rumeur... J'en veux doublement à Joyce Carol Oates. Premièrement, j'ai tellement été happé par cette lecture que j'en ai oublié de créer mon troisième nain dans Lord of Warcraft. Deuxièmement, ce roman existe dans deux éditions : Folio et Gallimard Jeunesse. Pensant qu'il s'agissait de deux versions différentes, genre avec des passages inédits et des interviews des personnages (je sais c'est débile...), j'ai alors lu les deux de bout en bout. C'était complètement stupide vu que c'est le même texte à la virgule près... Mais bon, si jamais il y a une autre édition qui sort, je m'en fiche, je la lirai quand même, on ne sait jamais. En attendant, je vais peut-être lire ce roman une troisième fois, c'est sûrement plus intéressant que d'apprendre à jouer aux échecs...

Vitriol Lecteur

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