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Le mort du squatt 200

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Une actualité de Véronique D.
Publié le 03/03/2014

La commissaire Raczynski est de retour pour une nouvelle enquête ! Epaulée par son fidèle lieutenant et par une nouvelle recrue aussi intuitive que gourmande, la voilà sollicitée par un SDF dont le témoignage s’était avéré essentiel lors d’une précédente enquête : Barnabé vient signaler l’assassinat de son ami « Saint Jacques », retrouvé mort dans le box de parking qu’il squattait depuis plus d’un an. Pour Barnabé comme pour son autre compère « Tabarly », l’assassinat ne fait aucun doute. L’un  comme l’autre ont vu se multiplier sur les arbres du quartier ces affichettes chargées de haine à l’encontre des SDF comme de véritables appels au meurtre. Entre peur, colère et chagrin, Barnabé s’inquiète aussi de ce qui pourrait arriver à la « Petite », cette gamine certainement mineure qui a rejoint leur petit groupe quelques jours plus tôt et s’est très vite rapprochée de « Saint Jacques », comme attirée par cette personnalité atypique. Qui est derrière cette campagne nauséabonde contre les SDF de Paris ? Dans la rue comme sur les réseaux sociaux les fins limiers du commissaire Raczynski vont devoir démêler tous les fils de cette sombre affaire…

La commissaire de Claire Mazard est un joli personnage : investie, humaine, attentive elle porte en elle aussi quelques secrets, des doutes comme de saines colères et des interrogations dont on devine quelles sont aussi celles de sa créatrice. Quel est notre rapport aux SDF croisés tous les jours dans les grandes villes ? Quel est le regard que la société porte sur eux ?

Inspirée par un sinistre jeux vidéo mettant en scène des SDF ou encore par les sordides combats de SDF organisés aux USA,Claire Mazard alerte  et questionne : jusqu’où peut-on aller pour tourner une vidéo qui va « épater » la galerie, jusqu’où l’addiction aux mondes virtuels peut-elle entraîner un internaute, jusqu’où la haine et la bêtise peuvent-elles entraîner des êtres humains qui en stigmatisent d’autres, plus faibles qu’eux ?

Une intrigue diablement efficace, à double détente, qui sait entretenir le suspense, brouiller les pistes et amener à réfléchir : que demander de plus ? A lire dès 13 ans.

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