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Les lycéens écrivent aussi (2ème édition - billets n°22 et 23)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012

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Billet de critique littéraire sur Stupeur et tremblements de Amélie Nothomb

Dans ce roman, rien ne nous est épargné. Amélie Nothomb nous livre sa version de la petite boutique des horreurs : le sort de la Nipponne et celui du Nippon, sachant qu’ « au Japon, l’existence, c’est l’entreprise ». nothomb.jpgEmbauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a vécu enfant. Quelle joie de retrouver le pays de sa naissance ! Joie de courte durée pour une belge revenue au Japon. A travers son roman, Amélie Nothomb nous montre comment l’entreprise dévore ses employés. En respectant la voie hiérarchique, Amélie éprouve rapidement la férocité de ses chefs et en particulier de sa supérieure, Mademoiselle Mori, une splendide créature. Elle échoue à plusieurs postes en commettant gaffe sur gaffe, elle subit les humiliations et les vexations finissant par se retrouver « Dame Pipi » de l’entreprise. Le titre de ce roman vient de l’ancien protocole impérial stipulant qu’on s’adressera à l’Empereur avec « stupeur et tremblements ». En débutant le livre, on s’attend à des horreurs et de la tristesse alors que loin de là. Peu de livres d’horreurs suscitent à ce point l’hilarité. Amélie Nothomb a souvent le sens du bizarre, mais le texte est parfaitement écrit. Son expérience traumatisante se transforme en en fascinant récit, irrésistible de drôlerie. Ce roman nous montre comment il est dur de s’intégrer dans une entreprise au Japon. Du début à la fin, c’est un mélange de rire et de tristesse qui nous envahit. Nous pouvons ressentir de la peine pour Amélie Nothomb qui se fait traiter comme « une moins que rien » par ses supérieurs, mais avec ses mots et ses expressions bien à elle remplis d’humour où l’on ne peut s’empêcher de rire.

Julie Gottin, élève de Seconde 4

 

 

Billet de critique littéraire sur Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti

Dans ce roman épistolaire on nous raconte l'histoire de Tal, une adolescente israélienne de dix sept ans qui vit à Jérusalem. Elle accorde beaucoup d'importance à son pays car elle ne supporte plus toutes ces explosions et attentats qui sont devenus banals au cours des gaza300.jpgjours qui passent...Ce roman m'a beaucoup plu car on voit une amitié assez spéciale entre elle et un palestinien de nom Naïm. Une amitié entre une juive et un palestinien est-elle possible? La plupart des personnes de votre entourage vous diront que non mais ce livre va vous prouver que oui! Tal et Naïm ont un énorme point commun qui est de Lutter contre cette terrible guerre qu'ils endurent depuis nourrisson. Mais cette étrange amitié est pleine de surprise et de suspense donc si vous aimez les évènements qui sont imprévus, ce livre est fait pour vous! Ce roman m'a beaucoup touché car ces pauvres gens vivent dans la crainte de mourir n'importe quand, ou s'endormir le soir en ayant un espoir d'être vivant le lendemain à l'aube. L'auteur Valérie Zenatti trouve les mots, et les phrases exactes pour nous faire ressentir une émotion forte. La fin de ce roman est extrêmement surprenante car il y a comme une sorte de flash-back qui nous redonne le sourire aux lèvres... Des apparitions de personnes déjà connues au début refont surface à la fin et cela explique toutes ces questions posées au cours de ce récit...

Cérine Lebguiret, élève de Seconde 4

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