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Les lycéens écrivent aussi (3ème édition – billet n°5)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012
Billet sur la conférence d’Akira Mizubayashi à propos de son livre Une langue venue d’ailleurs   Le 24 mars 2011, nous avons eu l’occasion de rencontrer à la librairie Mollat, Akira Mizubayashi, auteur japonais d’Une langue venue d’ailleurs. Il nous a parlé de cet ouvrage autobiographique dans lequel il explique comment, jeune homme, à Tokyo, il s’est passionné pour la langue française et pour Jean-Jacques Rousseau. C’est l’histoire de l’amour d’une culture et d’une langue. A 17 ans, il éprouve un « mal-être linguistique » et un besoin inéluctable de s’orienter vers une nouvelle aventure. C’est alors que le français entre dans la vie d’Akira Mizubayashi. En effet, il découvre notre langue par des cours diffusés par la radio nationale et devient immédiatement passionné par la littérature française et plus particulièrement par Rousseau. Sa passion est telle qu’il vient étudier en France, à Montpellier. Durant ses études il porte encore plus d’intérêt à son auteur favori dont il dévore les œuvres, notamment Le discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Il raconte même que recopier des passages de ces textes « était un geste d’amour », il transcrivait « amoureusement lignes, phrases, paragraphes ». A Montpellier il rencontre sa femme, ils ont ensuite une fille dont l’éducation repose sur deux modèles culturels : elle pratique deux langues, le français avec sa mère, le japonais avec son père. Mizubayashi nous raconte également qu’à son arrivée en France, il a ressenti des difficultés à assimiler certaines habitudes linguistiques de la vie quotidienne , par exemple l’usage des surnoms empreints d’affection ou le simple « bonjour » lancé à un groupe de personnes dans un lieu public. Il témoigne de sa surprise face à ces comportements propres à la culture française et donc différents de la sienne. Grâce à cet entretien et en constatant surtout le bilinguisme sans défaut d’Akira Mizubayashi, il nous a été prouvé qu’il est possible d’apprendre une langue étrangère à la perfection et de comprendre la culture qui s’y rattache. Pourtant, celui-ci finit cette rencontre de façon surprenante en nous affirmant être finalement devenu un peu étranger aux deux cultures qui ont marqué sa vie.   Billet d'Alice Lecomte, élève de 1ère S et d'Andréa Cazoul, élève de 1ère L

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