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Les lycéens écrivent aussi (billet numéro 5)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012
logocondorcet.jpg Les larmes de l’assassin d’Anne Laure Bondoux (édition Bayard Jeunesse) « Les larmes de l’assassin », nom contradictoire de nature, mais tellement plaisant ! C’est la première chose que j’ai pensé pour ce livre. En le lisant, ma première impression a été très bonne : l’histoire est très attachante, la relation entre le tueur et l’enfant est très chaleureuse bien que distancée au début. Lors de leurs rencontres, Angel hésite à tuer le petit : « Un sursaut inattendu de sa conscience, peut-être un peu de pitié, retlarmes-assassin300.jpgenait son bras ». Je n’ai jamais tué d’enfant, dit-il. Et la réponse qu’il reçu ne fut vraiment pas celle qu’il attendait. « Moi non plus », répondit Paolo. Cela créa déjà un lien particulier entre eux. Mais Paolo ne semble pas se soucier de vivre avec le meurtrier de ses parents. Il voit tous les jours la bosse que fait la tombe de ses parents sur le sol sans que cela ne le trouble ou le gène particulièrement. Une des scènes les plus touchantes est lorsque Angel récupère Paolo après que ce dernier se soit perdu. Angel ressent à ce moment-là un bonheur intense car c’est lui qui a sauvé Paolo : « Il ne ressentait plus qu’un immense soulagement, et la fierté d’avoir retrouvé l’enfant vivant. Cela rayonnait en lui, si bien qu’il songea à remettre l’assassinat de l’étranger à plus tard pour ne pas gâcher ce moment extraordinairement serein, ce moment où il marchait, un corps lové contre le sien, avec la certitude d’accomplir quelque chose d’important dans l’univers ». Cette scène est réellement émbondoux300.jpgouvante, très bien rédigée, et les sentiments sont très bien retranscrits. On aurait pu sentir la main gelée de l’enfant se glisser dans la notre, son corps engourdi contre notre poitrine. L'auteur a une façon d'écrire qui nous fait vraiment vivre et ressentir l’histoire et les sentiments des personnages. On peur sentir chaque chose. De simples phrases comme « Moi aussi, ce sont les jaunes que je préfère », sont rendues magnifiques et très agréables à lire. Pour conclure, ce livre est une vraie réussite, et son auteur tout autant ! Seul défaut remarqué : un manque de variété de vocabulaire. Sinon, c'est que du bon ! Bénard Odile, élève de seconde 3. La première semaine des "Lycéens écrivent aussi" s'achève. Nous remercions tous les élèves du lycée Condorcet pour leur entrain à participer à ce projet commun. Nous les retrouverons pour notre plus grand plaisir pour une deuxième salve de billets à partir du 15 février. A bientôt

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