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Les lycéens écrivent aussi (billets n°20, 21 et 22)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012
 logocondorcet.jpg Les billets des élèves du lycée Condorcet, dernière série c'est parti ! Voici les trois billets du jour : Jeune fille d'Anne Wiasemsky (Gallimard) jeune-fille-poche.jpg Le livre des révélations Jeune fille, livre autobiographique d’Anne Wiazemsky, ancienne actrice maintenant écrivain, dévoile les secrets de son tournage pour le film Au hasard Balthazar du metteur en scène Robert Bresson. Une autobiographie remplie de témoignages inattendus, racontés de manière tout à fait innocente comme le dit le titre du livre. Voici quelques explications. Tout commence lorsque Florence, une amie d’Anne décide de présenter cette dernière à Robert Bresson, un metteur en scène réputé de son temps. Lorsque Bresson la choisie pour jouer le rôle de Marie, une jeune fille maîtresse d’un âne nommé Balthazar, sa vie prend alors un tout autre tournant que celui qu’elle connaissait ou qu’elle s’attendait à vivre. Anne va réaliser son rêve : devenir actrice. Avec une émotion perceptible, elle raconte ses relations pour le moins étranges et complexes avec Robert Bresson. Son livre permet de sentir le dilemme de la jeune fille qu’elle était et sa culpabilité. De plus, on peut ressentir l’innocence qui la définissait dans sa jeunesse. Comme elle le pense, cette expérience a permis à la jeune Anne d’évoluer tout en gardant une part de la conscience enfantine qu’elle possédait. Cela a aussi métamorphosé Robert Bresson comme il le dit lui-même : « Vivre auprès de vous m’a énormément apporté…Votre jeunesse m’a rendu jeune…Souvent, j’ai eu votre âge… ». Pour comprendre ce qui le pousse à tenir ces propos mystérieux, que l’écrivain n’a pas saisi non plus, il suffit de lire le livre. Amanda Rangeard, étudiante en première L Les Larmes de l’assassin d’ Anne-Laure Bondoux (Bayard Jeunesse) larmes-assassin300.jpg Anne-Laure Bondoux est une écrivaine française de romans de l'adolescence. Elle publie des romans tragiques comme « Les larmes de l'assassin ». Ce magnifique roman traite de l'innocence, de la peine, de la candeur, de la souffrance morale de l'espoir, du tragique et de l'absence d'amour. Dans ce roman, Anne-Laure Bondoux décrit trois destins totalement différents qui se croisent et se mêlent aux trois personnages en quête de leur vérité : les destins d'un orphelin, d'un assassin désabusé et d'un esthète exilé se lient profondément de chapitre en chapitre. Les trois voyagent ensemble. Ils s'appellent Luis, Angel et Paolo. Le personnage principal est Paolo Poloverdo. Luis veut faire le tour du monde, Angel veut vivre avec Paolo malgré l'absence de lien entre eux. Pourtant, Angel est la personne qui a tué les parents de Paolo. L’action commence le jour de l'arrivée d'Angel à la maison de Paolo au bout de la terre où il a tué ses parents. Anne-Laure Bondoux aime la littérature de la jeunesse. Elle écrit des romans comme celui-ci qui parle de l'histoire de Paolo qui a manqué d'amour parental « il manque de l'amour d'une mère », « Il pleura tout seul face à la mer », « il veut sécher ses larmes », « lui avait-elle jamais embrassé la joue ?». Bondoux écrit une magnifique description des mouvements des sentiments de Paolo mais elle écrit aussi qu'il trouve l'amour chez l'homme qui a tué ses parents. Il trouve la vie ce jour là « tu te rappelles ? murmura t-il enfin. Quand nous vivions dans ta maison, je t'ai demandé de te souvenir du jour de ta naissance ? ...Tu m'avais répondu que c'était le jour où j'étais venu... -Tu te souviens Paolo... Oui ! cria Paolo ... Je suis né ce jour-là, je comprends ». Ensuite, Anne Laure Bondoux aime lire, c'est pour cela qu'elle intègre dans son roman un enfant qui veut apprendre la lecture et aussi des hommes qui ont la possibilité d'apprendre comme Luis et Ricardou qui a une grande bibliothèque. (L'enfant a besoin d'un modèle pour s'identifier et se construire). De plus, elle met dans son ouvrage un style d'écriture très attirant pour la description des espaces-temps. Elle choisit ses mots, des mots faciles à comprendre et dans les moments durs elle choisit les mots durs à prononcer avec la lettre R et elle introduit des dialogues. Elle exprime des paradoxes de manière très souple comme « la relation entre Paolo et Angel ». La narration nuance la rivalité entre deux hommes autour de l'affection de l'enfant. Chaque phrase est une question et chaque chapitre un cas de conscience. L'histoire est un roman d'aventure, un récit initiatique et l’histoire d’une belle écriture sobre. Anne Laure Bondoux choisit des mots tristes, des adjectifs pour montrer les moments tragiques de l'histoire. Elle écrit de façon authentique quand elle décrit les lieux comme lorsqu'elle parle de la maison de Paolo et de ses alentours. D'autre part, Anne-Laure Bondoux espère bien voyager au Chili et dans le roman Les larmes de l'assassin l'histoire se déroule au Chili. Anne-Laure Bondoux veut nous dire qu'il existe plusieurs naissances dans la vie et elle met comme exemple les trois naissances de Paolo. Tout d'abord, nous avons la naissance biologique avec ses parents. Puis la naissance de la rencontre avec Angel la seule personne qu'il aime. A la fin nous avons la naissance après la mort d’Angel donc on peut imaginer que la conclusion c'est que le père est le modèle pour l'enfant. Le roman Les larmes de l'assassin n'est ni un roman policier, ni un roman d'aventure, ni un roman réaliste, ni un roman psychologique, ni une fable, mais peut-être un peu tout cela à la fois. On pourrait sans doute dire aussi que c’est un roman d'amour initiatique. Le récit d'une rédemption inconsciente, sont autant de raison de lire Les larmes de l'assassin. Larbi Imane, étudiant de seconde 3 Loin d’eux de Laurent Mauvignier (Minuit) loindeuxpoche.jpg La mort : choix ou fatalité ? Ce roman offre un voyage à travers la vie quotidienne de la famille de Luc : ses parents, son oncle, sa tante et sa cousine. C’est l’histoire du jeune Luc qui part à Paris pour travailler dans un bar et ainsi échapper à la prison familiale, une prison ayant pour murs les coutumes et pour verrous les incompréhensions mutuelles. Face à cette vie insupportable, il décide de se suicider, peut-être pour tenter de briser le silence et l’absence de dialogue. Grâce au procédé d’un entrelacement des monologues intérieurs, ce roman donne la possibilité de pénétrer dans les pensées de chaque personnage. La magie de l’écriture rend possible ce que la vie a irrémédiablement gâché chez les personnages, elle donne à ressentir leurs émotions, à entendre les aveux, les accusations mais aussi l’amour qui les animent. Zakia El Felss, étudiante en B.T.S. C.G.

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