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Les lycéens écrivent aussi (billets n°23, 24, 25 et 26)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012
 logocondorcet.jpg La touche étoile de Benoîte Groult (LGF) Ce livre aborde le thème de la vieillesse, en retraçant l'histoire d'une famille. Il décrit la façon dont elle est vécue, les sentiments ressentis par les personnes âgées mais aussi la réaction des plus jeunes face à elle. Le premier chapitre est la description de Moïra qui est la représentation de la vie, de la mort, du destin. Moïra sera présente tout au long du touchetoile.jpglivre pour juger et intervenir dans la vie des protagonistes quand elle le jugera nécessaire. Ensuite l'histoire commence. Alice, une octogénaire, est une femme née dans une époque qui ne lui correspond pas, une époque pendant laquelle les femmes n'avaient pas de droit à part celui d'être une mère de famille exemplaire. Cependant, poussée par un besoin de liberté et d'émancipation, elle devient une féministe et obtient une place de rédactrice dans le magazine "Nous, les Femmes". C'est une femme qui dit ce qu'elle pense et qui donne dans ce livre son point de vue sur la place des personnes âgées dans la société, sur la façon dont elles sont vues et traitées par les gens en général, mais aussi par leur propre descendance. Elle aborde ce thème avec beaucoup de lucidité et d'humour. Par la suite arrive Marion, sa fille, qui refuse elle aussi de vivre dans les normes, elle suit la voie de sa mère et écrit "l'Histoire de la misogynie" puis son tome II. Elle est mariée avec un homme, Maurice, mais entretient tout au long de sa vie une relation passionnée avec un amant, un Irlandais du nom de Brian. Nous suivons dans ce livre les destins d'Alice et Marion, deux femmes au caractère fort qui ont décidé de profiter des bonheurs de la vie jusqu'à leurs derniers jours. J’ai adoré lire ce livre, je l’ai trouvé très bien écrit car il aborde deux thèmes complexes, la vieillesse et les relations de couple, tout en restant drôle. J’ai beaucoup ri en lisant certains passages quand je pensais que c’était une femme de 87 ans qui était en train de « parler ». Elle utilise des expressions et des mots très courants empruntés au langage des jeunes d’aujourd’hui, elle parle de sexe sans retenue et dit toujours ce qu’elle pense. Ensuite, il m’a fait réfléchir car, en le lisant, on se retrouve à la place d’une personne âgée, on voit ce qu’elle ressent et on se rend compte de ce qui nous attend, ce qui parfois fait presque peur ! Pour ce qui est des relations amoureuses, la vie sentimentale de Marion la fille d’Alice, est un peu hors normes, un mari un amant, elle dit les aimer autant l’un que l’autre mais pour des raisons différentes. Cependant on l’accompagne tout au long de ses idylles sans la juger en se disant qu’elle a peut être raison… Pour conclure, je pense conseiller ce livre à beaucoup de mes amis. Manon Lesimple, étudiante en B.T.S. A.M. Un échange avec Delphine De Vigan On est en octobre 2009, on parle d’elle pour le prix Goncourt, on la voit à la télévision où elle présente son dernier roman Les heures souterraines. Delphine De Vigan vient chez Mollat, nous y serons aussi ! C’est une longue jeune femme, blonde, à boucles ; elle est juvénile et jolie ; elle est plutôt discrète ; moderne avec simplicité. Nous sommes trois, d’abord timides puis jouant le jeu ; voilà ce que ça donne : Pourquoi avoir écrit Jour sans faim ? -L’idée vient du vécu ; le roman est en partie autobiographique.Je voulais depuis longtemps écrire sur ce sujet mais sans donner un aperçu psychologique de la maladie ; en fait, je voulais que le narrateur soit le corps, pour que les lecteurs puissent comprendre ce que le personnage ressent. Quel temps s’est écoulé entre l’anorexie vécue et le jour où vos vous êtes mise à écrire ? -Quinze ans se sont écoulés ; entre temps, j’avais déjà écrit un livre : Abracadabra ; mais il n’a pas été publié. Avecle recul , je vois bien que ce premier essai n’était pas une vraie réussite ! jourssansfaim.jpgCertains détails paraissent infimes, comment vous en êtes-vous rappelée ? -A partir de quinze ans, j’ai tenu des carnets ; c’était une première approche de l’écriture.Je notais tout ce qui m’arrivait ; comme un journal intime. Pourquoi avoir pris d’abord pris un pseudonyme pour adopter par la suite, votre nom véritable ? -Le pseudo. servait à cacher un lien parental. Les rapports avec mon père n’étaient pas au beau fixe à l’époque de la première publication ;,c’est en rééditant Jours sans faim en version poche que j’ai repris mon nom et que j’ai supprimé une page que je juge aujourd’hui superficielle. Mais après la parution du livre sous mon vrai nom, plusieurs de mes proches m’ont contactée pour me présenter des excuses ; me disant qu’ils n’étaient pas au courant de la situation. Pour moi, bien des années s’étaient écoulées et je ne leur en voulais pas. Lequel de vos romans préférez-vous ? -j’affectionne tous mes livres tout en préférant légèrement Jours sans faim. C’est un roman en grande partie autobiographique qui a été très plaisant à écrire. Avez-vous des idées pour de prochains romans ? -Je pense réécrire Abracadabra car je tiens à ce texte ; et j’aimerais le voir publier.J’ai le projet d’un nouveau roman autobiographique. Qu’est-ce qui compte, pour vous, dans votre écriture ? -L’amour compte beaucoup pour écrire et pour le romancier en général. Quand écrivez-vous ? -Avant, quand j’étudiais ou quand je travaillais toute la journée, j’écrivais surtout la nuit.Maintenant, je dispose de plus de temps libre et j’écris le matin, de sept heures à treize heures. Les Heures souterraines est le premier roman écrit uniquement le jour. Comment apprendre à bien écrire ? -Il n’y a pas de méthode particulière.Evidemment, certaines personnes auront plus de mal que d’autres. Le meilleur moyen est de lire beaucoup et de s’entraîner en écrivant beaucoup. Quel public visez-vous dans Jours sans faim ? -Je ne vise personne en particulier ; bien que le roman soit lu , en particulier par les adolescents et de jeunes adultes. Etes-vous fière de vos romans ? -Je suis particulièrement fière de Jours sans faim ; surtout pour un premier roman ; du reste, il a toujours du succès. Par quelle démarche vous mettez-vous à écrire un roman ? -Il n’y en a pas une précisément ; chaque livre et chaque idée de roman ont été déclenchés par une démarche différente. Avez-vous éprouvé des difficultés lors de l’écriture d’un roman ? -Oui, No et moi a nécessité deux écritures, la première ne plaisant pas à l’éditeur. Quelles études avez-vous suivies ? -J’ai étudié en classes préparatoires littéraires ; j’ai été hospitalisée lorsque j’étais en khâgne et je n’ai pas pu passer le concours.Puis j’ai suivi un DUT Information et communication ; j’ai travaillé ; plus tard, j’ai repris des études dans une école de gestion des ressources humaines ; j’ai obtenu un master de DRH. Si vous pouviez faire votre propre critique, que diriez-vous ? -J’ai parfois eu une trop grande volonté démonstrative, dans Un soir de décembre ; et je regrette certains passages dans Les Heures souterraines. Avez-vous reçu des critiques marquantes ? -Mes romans ont été en général bien accueillis ;mais je me souviens qu’une personne avait trouvé dans No et moi, un rapport au religieux… La rencontre s’est achevée : Delphine de Vigan était attendue pour un autre rendez-vous…le temps était passé bien vite ! Cindy Bernède, Cassandra Lacombe et Kévin Laujac de la classe de Seconde 4 Les larmes de l’assassin d'Anne-Laure Bondoux (Bayard Jeunesse) Un livre émouvant Avec son roman Les larmes de l’assassin, Anne-Laure Bondoux a ravi de nombreux lecteurs. Elle a tenu son pari en combinant à la perfection l’innocence et le mal, la brutalité d’un assassin, l’insouciance d’un enfant, qui a vu ses parents mourir. tps-miracles.jpgL’auteur a donc choisi de faire apparaître deux personnages totalement différents : Angel un assassin violent, lugubre. Durant le récit, on observe chez lui un net changement où il passe du rôle de tueur à celui d’un père, cela touche vraiment le lecteur. Ensuite Paolo naïf et insouciant qui pardonne à Angel la mort de ses parents car au fur et à mesure du récit il comprend qu’il peut compter sur lui. Cependant la jalousie excessive de l’assassin envers les personnes qui pourraient apporter quelque chose à Paolo, comme l’apprentissage de la lecture ainsi que de l’écriture par Luis, de la musique par Ricardo, un vieux bûcheron à la retraite qui fait cadeau à Paolo d’un quarante-cinq tours devient insupportable pour le lecteur qui considère Angel comme le pire des égoïstes tenant à garder l’enfant pour lui seul. Enfin ce roman prend une tournure inattendue quand Angel prend conscience que Paolo risque beaucoup à rester avec lui car il est recherché par toutes les polices du pays suite à son portrait robot délivré par la femme de Luis aux autorités. Angel confiera Paolo à Ricardo qui mourra le jour suivant à cause d’une confusion faite par un policier qui l’a pris pour Angel. Pour finir, Paolo à sa majorité tentera de revoir Angel qui malheureusement est mort deux ans plutôt. La fin tragique de ce récit bouleverse le lecteur. Benjamin Coupin, élève de seconde 3  Jeune fille d'Anne Wiazemsky (Gallimard) « Elle fêtait ses 18 ans » Autour du tournage d’Au Hasard Balthazar, film de Robert Bresson, Anne Wiazemsky, dans son roman nous décrit l’attrait de la caméra, l’attirance du cinéaste. Portrait d’une femme qui a réalisé son rêve d’enfant. Une femme et une renommée Auteur connue grâce à ses romans, 9 au total, et abordant souvent le thème de l’enfance, Anne Wiazemsky a été au bout de son rêve en faisant une carrière d’actrice et une carrière d’écrivaine. De plus, Anne Wiazemsky avait une famille reconnue : en effet, un grand-père ayant pour nom François Mauriac, cela ne passe pas inaperçu. Pourtant, malgré un succès fulgurant, elle est restée très simple. jeune-fille-poche.jpgJeune fille deviendra grande Lorsque le lecteur lit le livre, il doit être surpris de voir la mention « roman » sur celui-ci. Et pour cause ce livre raconte la vie d’une jeune femme qui n’est autre que son propre auteur !! Alors pourquoi un « roman » ? Simplement parce que les détails sont moins importants que dans une autobiographie même s’ils sont présents. De plus, d’après Anne Wiazemsky, « dans un roman on peut moduler les souvenirs ou les informations à volonté ». Pourtant Anne ne le fait pas. Elle nous raconte exactement ce dont elle se souvient, comme le jour où son amie Florence vient la chercher en trépignant pour lui faire passer un casting. Elle raconte tous les détails de la scène, son émotion quand elle apprend qu’elle va jouer dans son « propre film ». Ensuite elle raconte aussi ce qui se passe pendant le tournage : les attentions de toute l’équipe, en particulier celles de Robert Bresson. Le fait que durant la prise « pour la gifle » R. Bresson leur demande de recommencer la scène plusieurs fois car le jeune acteur doit faire semblant de donner une baffe à Anne, alors que celle-ci doit en donner une vraie car un jeune homme ne peut avoir mal comme le dit R.B. Elle raconte ensuite son acharnement durant le tournage de la chute, quand elle tourne autour de l’âne Balthazar avec un des « mauvais garçons » et qu’elle doit simuler sa chute. Anne y met tout son cœur afin de montrer qu’elle aussi elle peut tourner une scène aussi bien que si elle avait été un homme. Pour finir, elle nous fait part de la jalousie de Robert. B quand elle parlait avec les autres personnes durant le tournage. Alix Gorgeot, étudiant en première L

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