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Les lycéens écrivent aussi (billets n°27 et 28)

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Une actualité de Adeline
Publié le 05/11/2012
logocondorcet.jpg Les larmes de l'assassin d’Anne-Laure Bondoux (Bayard Jeunesse) Les larmes de l'assassin, d’Anne-Laure Bondoux, est écrit de façon simple, fluide et compréhensible. Le vocabulaire employé est courant mais vire parfois au familier ce qui permet de mieux adhérer au livre, de plus se sentir dans le décor et d'explorer au plus profond les personnages. larmes-assassin300.jpgCes derniers sont mystérieux comme le fameux Angel Allégria l'assassin des parents du petit Paolo qui, lui, est épargné. L’attitude d'Allégria est étrange, complexe. En effet, son nom n'est pas choisi au hasard : Angel correspond à ange et Allégria à l'allégresse, la joie. Son comportement est très paradoxal mais par la suite on comprend le choix de l'auteur. Le petit Paolo Poloverdo inspire la pitié à cause de la mort de ses parents et de son ignorance de la civilisation. La relation qu'entretiennent Paolo et Angel laisse perplexe, ce qui donne envie de dévorer le livre! Le petit Paolo a une réaction anormale et inattendue car il n'en veut pas à l'assassin de ses parents et entretient même une relation privilégiée avec lui... Le roman est original tout d'abord par rapport au contexte atypique : le Chili un pays du bout du monde ! L'attitude protectrice d'Allégria envers le petit touche beaucoup. Le contraste entre la candeur, l'innocence du petit et la rudesse de l'assassin est original. L'auteur explique l'attitude d'Angel vis-à-vis de Paolo par la mort du père de l'assassin dûe à la tuberculose. On ressent alors un sentiment de compassion. Cette œuvre est donc pleine de rebondissements et se termine par le décès d'Allégria. Cestari Nicolas et Bureau Eliott, élèves de seconde 3  No et moi de Delphine de Vigan (LGF) Delphine De Vigan a écrit No et moi publié en Août 2007. C'est un roman réaliste car il parle d'une jeune adolescente, Lou, treize ans et intellectuellement précoce, délaissée par une mère tombée en dépression après la mort d'un bébé. Lou Bertignac rêve d'amour, collectionne les mots, jusqu'au jour où elle rencontre Nolwenn, surnommée « No », une jeune Sans Domicile Fixe détestée par une mère car elle est le fruit d'un viol collectif. no-et-moi.jpgCe roman est très touchant, les thèmes abordés sont durs et pourtant tout au long du roman règne une atmosphère de tendresse. Je trouve que l'auteur en dit énormément avec une histoire pourtant simple. Lou ne s'appuie pas uniquement sur la pitié mais sur la volonté de changer le monde. Combien de « No » existent dans le monde? Combien de personnes n’ont pas la chance de rencontrer sur leurs chemins quelqu'un qui puisse les écouter, les guider, les accompagner pas à pas pour retrouver une nouvelle vie? Toute l'aide du monde n'y peut rien quand il n'y a pas de force suffisante pour lutter contre ce monde plein de souffrance. Difficile de comprendre pourquoi avoir abandonné l'espoir d'une vie meilleure alors qu’on vous offre cet espoir. Pourquoi rechuter à nouveau ?.. Inès Kella et Nduenga Gaëlle, élèves de seconde 3

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