Il est parfois difficile de résumer un livre, de parler de son histoire ou d'en exprimer notre ressenti. Imaginez alors ce que c'est pour un ouvrage qui en contient plusieurs ! Tentons notre chance ici car, bien que les nouvelles n'aient pas le vent en poupe, celles de
Kenneth Bernard pourraient bien vous faire changer d'avis.
Si l'on devait trouver un dénominateur commun parmi tous ces textes, ce serait certainement celui-ci : l'absurdité de la vie. En treize nouvelles, l'auteur s'emploie à nous la démontrer à travers des histoires tantôt empruntent de douceur, tantôt révoltantes ou drolatiques.
Un couple marche mais jamais sur le même rythme, lui va trop lentement et elle trop vite. Ils essaient alors de s'attendre ou de rattraper l'autre, mais leur nature finit toujours par refaire surface. A différents moments de leur vie, un homme avoue son attirance pour une femme qui se sait belle sans oser plus l'approcher jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Un homme se pose des questions farfelues telles que ce qu'il convient de faire lorsque le téléphone sonne et que nous sortons de la douche ? Courir et décrocher l'appareil complètement nu ou ne pas répondre et peut-être manquer un moment décisif de notre vie ?
La femme qui pensait être belle (
éditions Le Tripode)
vous réserve encore bien d'autres surprises. Au final, il nous prouve surtout que tout le monde a une histoire à raconter pourvu qu'il ait l'art et la manière de le faire !