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Des idées sans ratés pour l'été...

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Une actualité de Emma F.
Publié le 19/03/2016

soleil Chez Mollat, être à la page, dans l’air du temps, est une de nos valeurs premières, avancer est une de nos priorités, nous vous le devons. Pour autant, que vaudrait notre souci d’aller toujours plus loin, et de proposer les plus récents ouvrages dans leurs plus grands nombres, en ignorant du même coup que le livre d’aujourd’hui vient de celui d’hier, que la nouveauté, notamment littéraire, n’a de sens que par ce qui a déjà été fait…

L’été s’est installé, le soleil est souvent là et on aime le retrouver aussi dans les romans que l’on dévore sous l’ombre heureuse des parasols. Et pourquoi, alors, ne pas aller à sa recherche dans les succès d’hier ? Il y en a toujours qui nous restent inconnus… Oui, pourquoi ne pas préparer ses vacances au soleil dans la lecture de quelques uns de ces classiques, plus ou moins contemporains, et dont on ressent de manière égale la chaleur torride, la lumière implacable, avec les années. Et si l’été, pour les plus malchanceux, ne rime qu’avec bureau et travail, s’il n’annonce aucun départ, quelle évasion peut-être celle de les lire ou relire, quel voyage renferment-ils en eux.

C’est dans la littérature latino-américaine que l’on retrouve le mieux - c’est mon avis du moins - ce sentiment d’ailleurs, d’échapper autant à l’espace qu’au temps, et qu’y est décrit sans équivalence le tranchant du soleil. En effet, le caractère unique des sagas de G. Garcia Marquez, d’Isabel Allende, des romans de M. Vargas Llosa, pour ne citer qu’eux, sont tous empreints de cette culture, de ces paysages lointains, et souvent d’une époque, qui ne sont pas les nôtres mais où nous nous rendons sans hésiter, à leur suite. Outre cela, il y a souvent en eux ce langage, cette identité si particulière de l’écriture, sèche comme le vent qui balaye la poussière des rues, humide comme la sueur au front, et qui fait ressortir le poids de la destinée, la malédiction de la vie, sans écarter pourtant l’humour chez beaucoup d’entre ces auteurs.

Pour les vacances, on aimera aussi lire ou relire Cervantès, plus long et ardu peut-être, mais on a bien le temps…

On pourra rouvrir un Pagnol, et le chant des cigales se fera entendre même en ville, dans la cacophonie des rues où nous devrons rester.

On saura découvrir les œuvres d’Alphonse Daudet, dont on a toujours remis la lecture à plus tard, et qui nous parlent si bien du sud.

La liste pourrait être longue, l’été et le soleil nous ont souvent été contés par ce passé dont Mollat n’oublie rien, mais ces quelques auteurs sauront du moins servir d’introduction, d’exemple sur le sujet. Et que l’on soit ce lecteur-là, ou cet autre qui reste fermement attaché à l’actualité, il y a bien de quoi, aujourd’hui, satisfaire tout le monde…

Camille

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