Nous sommes à New York avec Oskar, enfant surdoué dont la puissance de l’imaginaire est si forte qu’il est proche de l’autisme, aussi ne perçoit-il pas la réalité comme nous… Oskar a perdu son père dans les attentats du 11 septembre. Il jouait beaucoup avec lui ; des jeux d’énigmes, de chasse au trésor surtout. Un an après sa disparition, il trouve une clé. Il est persuadé que celle-ci est la dernière énigme laissée par son père. Il fera tout pour la résoudre. Dans les dédales de la ville, dans les rencontres incongrues ou dans l’introspection de sa vie familiale, Oskar met de la poésie partout. Tout comme son personnage, Jonathan Safran Foer joue avec les mots. Son écriture, d’une sensibilité incroyable, trouve le juste équilibre entre le rire et l’émotion. Cette merveilleuse histoire vous accompagnera longtemps, vous y repenserez jusqu’à vous y replonger… | |
L’Art de la joie de Sapienza est un hymne à la vie, à l’amour et à la femme. Tel un roman initiatique, nous suivons Modesta tout au long de sa vie. Modesta sera une enfant, une fille et une femme en lutte permanente. Elle milite pour l’éducation alors qu’elle vient d’un milieu modeste, contre le fascisme, contre les traditions qui enferment l’individu dans un carcan d’interdits moraux. Elle lit, elle aime, elle vit. Elle lutte pour les siens, pour tous ceux qui seront sur sa route, pour la liberté de penser et d’être. L’Art de la joie est de ces romans à la fois universel et intime, il résonne en chacun d’entre nous. |
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La question des origines et de la création du langage se pose depuis la nuit des temps. John Burnside aborde, à sa façon, ce sujet dans un premier roman sombre, glacial et malgré tout captivant. Un père décide de mener une expérience sur ces jumeaux naissants, un garçon et une fille, en les isolant du monde afin de voir quel langage – si langage il y a – se développe entre eux sans n’avoir jamais entendu un seul son extérieur. L’écriture placide, soignée de Burnside donne encore plus de puissance à une intrigue riche en émotion. L’atmosphère, tendue, malsaine de la maison nous contamine, elle nous repousse et nous happe en même temps. Ce livre n’a nul autre pareil. |
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La Chute du personnage de Camus, Jean-Baptiste Clamence, n’est pas seulement la sienne mais celle d’une humanité qui a arrêté de s’interroger sur le sens de son existence. Clamence est un personnage prétentieux et égoïste qui se voit rattrapé par ses erreurs. Son questionnement symbolise celui de l’homme moderne. Sans concession, d’une vérité cruelle, la merveilleuse plume d’Albert Camus met aussi en lumière ce qui ferait la beauté et la bonté du genre humain s’il acceptait de changer son regard sur le monde. |