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Envie d'un polar bien corsé ?

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Une actualité de Karine G.
Publié le 25/03/2016

  Qui dit polar corse, dit polar politique...

incisif premier roman d'Alix Deniger, impressionne par sa connaissance du milieu des autonomistes corses. Et pour cause : sous l'auteur se cache un policier qui sait de quoi il parle, féru de  "bientôt trente ans dans la police, dont douze passés à traquer des autonomistes corses, basques, des intégristes religieux, des espions, ou des extrémistes politiques" (cf la présentation de l'éditeur sur la  quatrième de couverture)... 

A la lecture, on a l'impression d'être sur le terrain, évoluant avec les flics qui pistent les suspects, surveillance, planques, filatures... L'écriture, sèche et percutante, qui  a rappelé à votre libraire la plume de Jean-Patrick Manchette, maître du néo-polar français, happe le lecteur. Le prologue donne le ton,  un homme quitte sa maîtresse au petit matin, monte dans sa voiture et se fait flinguer sur le parking. Le réalisme de la scène fait froid dans le dos. Le reste étant du même acabit, on ne s'étonnera pas que la fiction rattrape la réalité, si l'on en croit dernièrement la lecture des journaux recensant pas moins de 17 assassinats à la une de l'actualité depuis le début de l'année 2012. L'île de beauté détient  ainsi  le "record" d'homicides - suivi par la Sicile...

 

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