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Je reconnais, j'avoue, que j'ai failli passer à côté de Confiteor

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Une actualité de Anaïs
Publié le 27/05/2016
confiteorOui, je reconnais, j'avoue* que ce livre est monstrueux : 906 pages sur papier bible, on se dit -un peu teigne- que l'auteur doit être un bavard ennuyeux et que ce livre sent la poussière avant même d'avoir quelques jours. Ahaha ! mais QUELLE ERREUR ! Et QUEL LIVRE ! Barcelone, les années 1950. Le tout jeune Adria grandit entre un père incroyablement érudit, suffisant, de mauvaise foi et une mère froide et soumise. Il se bâtit un monde bien à lui autour des objets mystérieux et de grandes valeur de son père, des textes anciens, il se glisse sous les tables, écoute aux portes, admire les femmes, casse les codes des coffre fort, et joue du violon. C'est à travers ses yeux que nous découvrons ce roman, et l'esprit est, dès les premières pages, stupéfait de l'humour, de la méchanceté -délicieuse-, de l'impertinence et du caractère bien trempé de ce gamin hors norme. Le roman et Adria suivront et remonteront le cours de l'Histoire, allant dans ses plus petits recoins -les vies minuscules d'hommes et de femmes pendant la guerre-, échafaudant et orchestrant son chaos extraordinaire. Paru aux éditions Actes Sud puis Babel, roman exceptionnel, Confiteor place Jaume Cabré au rang des auteurs contemporains absolument incontournables.
*Confiteor est le titre d'une prière liturgique latine commençant par ce mot latin signifiant « Je reconnais, j'avoue ».  

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