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Jusqu'ici tout va bien

978    Sacha Sperling avait fasciné avec son premier roman, Mes illusions donnent sur la cour. La critique est unanime, ce jeune homme qui n'avait alors que 18 ans est tout de suite associé à Frédéric Beigbeder ou Bret Easton Ellis. Suit le succès, les interviews, un deuxième roman et enfin, l'exil vers Los Angeles. J'ai perdu tout ce que j'aimais est la confession d'un homme qui a quitté sa peau d'enfant et mis de côté Corvette, et paillettes.

    Sacha Sperling met en scène dés les premières pages sa mort, fictive bien sûr ! À peine arrivé sur le sol français un message " Je sais que tu es revenu. On pourrait se voir ? ". Commence alors l'intrigue. Qui envoi ces messages ? Que lui veut-on, à lui qui vient juste de rentrer ? Pourquoi ce harcèlement constant ? S'ajoute à cela la famille, les amis, qui s'interrogent, sur le premier roman, sur le départ précipité de Sacha. Et enfin la rencontre de Mona, le second souffle, les nuits partagées, le sentiment de ne plus être seul.

    L'auteur dresse le portrait de l'écrivain après le succès. Il fait face au mécontentement de ses personnages qui ne sont autre que ses amis. Entre paranoïa et peur justifiée, nous nous retrouvons baladés dans le tout Paris branché.

    Une lecture surprenante a dévorer au bord de la piscine, téléphone éteint, on ne sait jamais qui pourrait vous contacter...

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