Chargement...
Chargement...


La bella gente

2505_la-bella-gente
Une actualité de Fleur Cattiaux
Publié le 19/03/2016

Olivier MonyC'est un délicieux voyage dans le temps et dans l'espace que nous offre le dernier livre d'Olivier Mony. Véritable hymne à la puissance du Verbe et à la mémoire, Du beau monde (paru aux éditions du Festin) se présente comme un ensemble d'une quarantaine de petites chroniques (certaines inédites, d'autres non), dans la lignée de son ouvrage intitulé Un dimanche avec Garbo (éditions Confluences, 2007). Perpétuellement en proie à "la sidération des noms propres", ce journaliste et critique littéraire au palmarès remarquable nous livre un savoureux entrelacs de secrets d'enfance et d'anecdotes pétillantes en lien avec le monde des arts et des lettres. C'est ainsi que les Fitzgerald y côtoient Luis Mariano, Alberto Moravia donne la main à Pascal Jardin, tandis que défilent sous nos yeux des lieux tous plus mythiques les uns que les autres, à commencer par les points cardinaux du Basque country tant aimé.

Empruntes de nostalgie, peuplées de fantômes mais pas seulement, ces pages confirment - si besoin était - le talent et l'élégance stylistique d'un chroniqueur averti et cultivé, qui aurait décidément bien tort de se priver d'élargir le spectre de sa production littéraire.

A noter que celui qui nous a fait tant de fois le plaisir de modérer des rencontres dans les Salons Albert Mollat - on se souvient encore de celles avec Patrick Lapeyre, Frédéric Beigbeder, ou encore Gwenaelle Aubry - s'y trouvera demain dès 18h (et non pas au 91, rue Porte-Dijeaux, comme c'était initialement prévu) - en qualité d'invité, évidemment...

F.A.

Bibliographie

Abonnement

Derniers articles du blog "Ces mots-là, c'est Mollat" envoyés chaque semaine par mail