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La genèse du film culte au grand singe est le sujet du Kong (900 pages) de Michel Le Bris. Kong, livre monstre autant que Le maitre des miniatures est bref. Et pourtant c’est bien King Kong qui se cache derrière Godzilla.
En 1933 Ernest Shodeshack et Merrian Cooper sortent sur grand écran le mythique King Kong où le New York des années folles devient la proie d’un grand singe. Si les deux petits génies créateurs ont été inspirés par Le monde perdu, film de 1927, adapté du roman d’Arthur Conan Doyle, leur propre film sera source de multiples adaptations et inspirations diverses. Tsuburaya, directeur des effets spéciaux des studios de la Toho a découvert King Kong comme un rêve à réaliser. En 1954, la Toho travaille sur le mystérieux projet G, G comme Giant, G comme Gojira (contraction des mots gorille et baleine en japonais). Gojira deviendra Godzilla, un monstre s’abattant sur Tokyo. Reste à Tsuburaya à créer ce monstre entre dinosaure, monstre marin et résidu nucléaire. A lui aussi de créer un Tokyo prêt à détruire.
« L’homme avait créé la guerre et la bombe atomique et la nature allait se venger et rendre visibles les radiations à travers le martyre de Gojira. »
Obsédé par son travail, d’autant plus incarnation d’un rêve personnel, Tsuburaya s’enfonce à corps perdu dans la création de son monstre laissant derrière lui sa famille, notamment sa femme en deuil depuis le décès de leur petite fille plusieurs années auparavant.
Avec ce très court récit, Jim Shepard créé à l’instar de son protagoniste un minuscule livre monde où se côtoient une certaine idée de l’intime et l’histoire cinématographique entre archives du réel et construction du fictif. Brillant.