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Le rire de Bobin

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Une actualité de David V.
Publié le 19/03/2016

Hasards de la trépidante vie parisienne, c'est au détour d'un rendez-vous chez Gallimard que notre équipe de reporters, munie de son indispensable matériel vidéo, a croisé la route de Christian Bobin en train d'accomplir la longue besogne des services de presse. Petite récréation dans cet harassant travail, l'auteur qui est plutôt rare dans les médias et dans les librairies a accepté au débotté et sans filet de nous parler de ce livre à peine sorti de son four (et au Creusot d'où vient l'auteur on s'y connaît en matière de fourneaux) : Un assassin blanc comme neige nous permet de renouer ce dialogue avec lui souvent fait de minces opuscules où chaque phrase pèse son poids d'esprit. Un homme capable d'écrire que sa vie banale est plus riche que celle de Napoléon mérite beaucoup d'attention dans un monde bruyant où l'on fait souvent croire aux gens qu'il faut être un héros et que rien n'est pire que la banalité. "En écrivant, j'accomplis un travail que personne ne m'a demandé de faire - à part bien sûr quelques herbes folles et le sourire infailliblement lumineux de mon père disparu." En lisant Bobin, après l'avoir vu sourire et rire, peut-être comme sa mère au moment de le mettre au monde, devant ces hautes piles de livres, on comprendra mieux ce qui le lie à ses lecteurs. Voici deux minutes improvisées.

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