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C'est au cœur d'une famille que l'auteur a choisi de situer son récit : une petite soeur dont la naissance coïncide avec l'arrivée au foyer d'un poste de télévision, une mère fascinée par le cinéma américain qui a l'allure -et la garde-robe- d'une star, et un père mutique qui est pourtant capable de s'emporter devant un discours du Général de Gaulle et de cracher sur son poste de télévision. Le roman fonctionne en instantanés. Au fil d'anecdotes et de tableaux, nous en apprenons un peu plus sur la vie de cette famille, française depuis peu : les cheveux du garçon coupés au ras pour qu'on ne puisse pas s'apercevoir qu'ils sont crépus, une grande manifestation à Paris où le jeune garçon accompagne son père, une remarque faite par un médecin sur la chance qu'a la famille d'avoir pu s'installer en France, les bribes d'une confidence que fait la mère à sa voisine sur sa vie d'avant et leur départ précipité. Nous n'en saurons pas plus. Mais c'est justement dans ces silences et dans toutes les questions qu'il pose que ce roman bouleverse. Au lecteur de combler les failles, d'imaginer l'exil et ses déchirures, de tenter de comprendre les personnages et leurs rêves. Avec "Les spectateurs", Nathalie Azoulai tisse simplement un fil entre l'Orient et l'Occident, avec une voix qui sonne au plus juste.
Nous aurons le plaisir de la recevoir en conférence mercredi 31 janvier à 18h