L'anthropologue Nastassja Martin nous livre le récit passionnant de son enquête en territoire Gwich'in (Alaska). Au fil de ses réflexions et de ses rencontres, se dessine une population dont les pratiques et rites ancestraux se trouvent directement menacés par les enjeux économiques et écologiques de la mondialisation. Un magnifique exemple de résistance sous la plume brillante d'une jeune anthropologue. Isabelle et Émilie S. |
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Les délices de Turquie nous viennent tout droit des Pays Bas, où, s’il on en croit Jan Wolkers, il fait encore bien plus chaud qu’à Istanbul. Pour se réchauffer en 1969 aux Pays Bas, nul besoin d’allumettes -suèdoises ou non-, mais d’une rousse flamboyante, un diamant brut qui rend fou d’amour et de désespoir notre narrateur, qu’elle plaque dès le début du roman. Sculpteur, bohème, vivant au jour le jour, l’avatar littéraire de Jan Wolkers fut incarné en 1973 par Rutger Hauer (rappelez-vous le monologue du Replicant dans Total Recall, c’est lui) dans le premier film réalisé par Paul Verhoeven (oui oui, Basic Instinct, Robocop, Total Recall): scandale ! Le film, comme le livre osent (enfin !) montrer la sensualité débridée et magnifique de deux amants qui ne se posent pas la question de savoir si ce qu’ils font est, moral ou non, conventionnel ou non. On est frappé par la pureté d’Olga et de son sculpteur, frappé par leur sincérité et leur énergie, leur humour. Mais c’est bouleversé qu’on termine, vite, car ce livre compte moins de deux cent pages, ces Turkish Delight. La bande annonce du film se visionne ici. Anaïs |
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J'ai pu lire en avant première, un très beau livre sur un résistant bordelais, Albert Barraud. Mais au-delà de la vie du médecin exemplaire, c'est l'histoire d'une famille que nous conte avec pudeur et justesse Marie Barraud. N'hésitez pas, dès le 5 janvier, à vous plonger dans ce petit livre au grand cœur qui nous interroge sur le sens à donner à nos racines personnelles. Mylène |
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Ce n'est pas tant l'été que j'ai besoin de légèreté mais plutôt quand les jours se raccourcissent, quand l’œil se fait morne et le nez coulant. Une bonne dose d'humour pour vous remettre d'aplomb après une digestion festive : lisez Meuh! de François Morel, roman décalé (autobiographique ?) dans lequel un narrateur attachant nous relate sa transformation en vache, tout ce qu'il y a de plus bovin. Vous y apprendrez par exemple comment arrêter de fumer, même si c'est chose évidente lorsqu'on se retrouve avec des sabots à la place des mains ! Si ce roman ne vous suffit pas, vous pouvez poursuivre avec La revanche de Kevin de Iegor Gran, Une pépite de bonne humeur et de drôlerie qui se passe dans le monde impitoyable de l'édition où sévit un « lecteur » de grande maison peu scrupuleux. Deux ouvrages à lire sans faim jusqu'à la fin ! Sarah |
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