L’intimité d’un salon douillet éclairé par un feu de cheminée est certainement le lieu idéal pour évoquer les histoires de Henry S. Whitehead. Raconter sur le ton de la confidence, ces sept nouvelles inspirent sans aucun doute une vive émotion d’épouvante. Parfaites pour ceux qui aiment se faire peur.
Les autres seront sensibles à la plume distinguée de l’auteur et au courage – pour ne pas dire folie – de ses personnages qui ont souvent peine à croire ce qu’ils ont pourtant vécu.
Zombies, lycanthropie, présences surnaturelles et autres menaces effrayantes sont présents dans ce livre. Et s’il peut faire hésiter certains qui aiment considérer comme sous-genre une littérature faisant appel au fantastique, les qualités d’écriture pourraient les réconcilier avec le sujet que d’autres auteurs, en leur temps, n’ont pas hésité à faire appel.
Une expérience incroyable qui est bonne à redécouvrir.
La mort est une araignée patiente – traduit de l’américain par Gérard Coine – est, à ce jour, le seul recueil de nouvelles de l’auteur disponible en français.