Munie seulement de son arme à feu, Lora Sander marche pour fuir la dictature de son pays, évitant les mauvaises rencontres que ces temps troublés suscitent avec plus ou moins de succès.
Tout au long de ce voyage vers la liberté, elle nous délivre ses pensées et ses souvenirs ; son travail dans un théâtre, son amour perdu.
Ce passé, elle aimerait le retrouver, s'y enfermer pour revivre jusqu'au dernier de ces jours heureux et puis tout recommencer avant que le cauchemar naquît de nouveau afin d’éviter d'avoir à disparaître et changer.
Arrivée dans une nouvelle ville, de nouvelles possibilités s'offrent à elle. Si la perte de ses papiers d'identité l'empêche de s'établir comme elle le souhaiterait, elle trouve néanmoins du réconfort dans les bras d'un homme. Cependant, ses exigences compliquées les sépareront. Tout ce chemin parcouru l'a transformée et plus rien ne pourra entraver son besoin de liberté.
Si l'amour ne suffit plus, le besoin de s'épanouir reste très présent, mais cette volonté de s'élever a un prix : tourner la page sur un passé pourtant adoré.
Nous étions sans nouvelles de Marie Redonnet depuis plus de dix ans, mais notre attente est récompensée car La femme au colt 45 (éditions Le Tripode) fait partie de ces livres impossibles à oublier.