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Un verre de lait russe

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Une actualité de David V.
Publié le 21/09/2013

Les libraires sont sans pitié, surtout lorsqu'ils se trimballent avec une caméra et un pied sur l'épaule (curieuse gymnastique) à la recherche d'une victime de laquelle ils tireront sans ménagement la réponse à la question qui tue : pourquoi avoir écrit ce livre ? Saint-Malo offre un impressionnant plateau d'écrivains amateurs de voyages qui viennent rencontrer au bord de l'océan leurs lecteurs et parmi eux quelques uns viennent de fort loin. Andreï Kourkov nous avait échappé lors de son passage à la libraire (ou plutôt nous n'avions pas osé l'interviewer dans notre studio...), c'est pourquoi nous n'avons pas laissé passer notre chance en le découvrant derrière le stand des éditions Liana Lévi sollicité par de nombreux fans et avons sans scrupule interrogé cet auteur déjà très populaire dans un pays dont il apprend la langue. L'épreuve de raconter son propre livre est délicate, le faire dans une autre langue est difficile, mais quand en plus il s'agit de s'embarquer dans les désopilantes tribulations de personnages peu commun, on frôle la gageure. C'est pourtant ce défi qu'a bien voulu relever Andreï Kourkov en s'attaquant à son propre Laitier de nuit, son dernier roman frénétique que nous aurions nous-même le plus grand mal à expliquer sauf à en vanter la drôlerie et l'invention. Voici donc dans ses oeuvres et sans filet un romancier polyglotte que nous remercions très chaleureusement pour sa modestie et son accent.

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