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Une villa où il fait bon passer l'été

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Une actualité de Anne Chauvel
Publié le 24/11/2014

Rouge inside est une toute nouvelle maison d'édition basée à Lyon (2009). Leur ligne éditoriale affichée est de proposer de la littérature étrangère de qualité. Leurs premières parutions - La chienne de vie de Juanita Narboni, considéré comme le texte majeur d'Angel Vazquez, et Les semeurs de corruption de Sabri Moussa, un écrivain qui compte dans le paysage de la littérature arabe contemporaine. L'esthétique est élégante, cohérente ; elle joue la carte de la sobriété. "La petite collection", la bien-nommée, vient de naître et propose, entre autres, La villa d'été d'Angel Vazquez.

visuelcouvL'auteur, né à Tanger en 1929, était un romancier et nouvelliste hispanophone, mais à la production plutôt chiche. Aujourd'hui, après avoir été longtemps ignorée, son oeuvre, originale, s'impose. Par la voix de Gabrielito, neuf ans, il nous fait vivre un été dans sa ville natale. Mais peu importe le décor, l'histoire est universelle. Ce court récit, écrit en 1956, est également intemporel ; on y entre comme dans un rêve, un souvenir d'enfance, le temps y est suspendu. Le monde de Gabrielito, cet été-là, tourne autour de sa mère, Térésa, et d'une mystérieuse voisine de quatorze ans qui ne cesse de répéter qu'elle va mourir. Et il y a Manolo, "l'ami" de sa mère, qui gravite autour d'eux, fait des cadeaux, disparaît... De l'avant et de l'après, on ne sait rien, nous sommes justes les témoins de ce fugace été. Le livre terminé, on a  l'impression de se réveiller et déjà le rêve nous échappe...

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