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Une visite surprise sur le rayon polar : Martin Solanes

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Une actualité de Karine G.
Publié le 15/03/2016

solanes2.jpgC'est toujours un plaisir de rencontrer un auteur dont on a aimé le livre, et ô surprise, en ce jeudi après-midi, une jeune femme se présente sur le rayon polar - c'est Martin Solanes (de son vrai nom Martine Mairal), auteur du roman policier Quand la lune sera bleue publié aux éditions Flammarion. Par des amis qui habitent Bordeaux, elle sait que nous défendons son titre - nous avons même apposé un petit carton accrocheur dessus avec une appréciation : "Majorque - la grande île des Baléares pourrait être un paradis si sa tranquillité n'était perturbée par toute une série de meurtres... Un excellent polar d'ambiance que nous vous recommandons !"

L'auteur étant là en personne, voici un petit compte-rendu, à peine différé, de la conversation qui s'est déroulée spontanément sur le rayon. Martin Solanes adore l'île de Majorque et les romans policiers - quoi de plus naturel d'allier les deux ? D'autant plus quand on a un grand-père catalan, m'apprend-elle. Elle est d'ailleurs en train d'écrire la suite avec les mêmes personnages : Pilar Mas, photographe sur les scènes de crime, et Bruno Montaner, patron de la Guardia Civil. Le projet initial de trois volumes s'est étoffé, car cinq énigmes marjoquines se profilent dans l'esprit de notre écrivain qui se documente sur le passé de l'île pour y puiser matière.

Au coeur du premier volume, le philosophe Ramon Lull et sa méthode universelle d'investigation de la vérité dont L'art bref est le résumé. Au cours de ma lecture, un détail m'intriguait : le système des égouts de Majorque. Car le livre s'ouvre sur la découverte d'une main qui bouche la canalisation... "Depuis que la mairie de Palma avait installé un système révolutionnaire d'évacuation souterraine des déchets, les habitants faisaient de la résistance. Les vibrations de l'air pulsé à soixante-dix kilomètres-heures dans les canalisations en acier les dérangeaient. Plus grave, elles ébranlaient les fondations des vieux palais Renaissance. Les grosses bornes de récupération métalliques, les buzons, elles, défiguraient les rues et les places". Martin Solanes n'a rien inventé, m'avoue-t-elle, l'anecdote sur le fonctionnement des égouts de l'île est véridique.

Les couleurs, les saveurs, les odeurs - la poésie de Majorque en arrière-plan de l'intrigue policière donne très envie de boucler sa valise et de prendre le premier avion en partance pour Palma ! L'écrivain avoue avoir eu envie de faire avec Majorque ce que Donna Leon a réussi avec Venise - on lui souhaite le même succès !

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