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Les lycéens écrivent aussi (7ème édition – billet n°22)

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Une actualité de Marilyn
Publié le 13/04/2016
Billet portant sur Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol crocodilelogocondorcet214328Katherine Pancol écrit ce livre en 2006, quel bijou! Coup de foudre immédiat pour cette famille parisienne dont on suit les aventures. Les yeux jaunes des crocodiles est un roman très réaliste qui nous en met plein les yeux. Nous découvrons Joséphine, mère de deux filles, mariée à Antoine sans emploi, dès le début du livre, Antoine quitte Joséphine pour partir en Afrique élever des crocodiles avec sa maîtresse. Joséphine est désemparée et essaye de ne pas se laisser déborder par les événements et cela ne va pas être chose simple. Nous rencontrons également Iris, sœur aînée de Joséphine, passionnée de mode, mariée à Philippe, homme d'affaire qui lui garantit une belle vie, toujours considérée comme le trésor de la famille par sa mère, Iris n'arrive pas à éprouver de l'amour ou de l'intérêt pour quelqu'un d'autre qu'elle, bien que tous la reconnaissent pour sa beauté elle n'arrive pas à véritablement trouver la place qu'elle mérite. Dans ces quelques centaines de pages nous verrons chaque membre de la famille évoluer à sa manière, nous assisterons à la séparation de la famille, à des doutes, des décisions… Au delà de l'histoire que nous livre ce roman nous apprenons à ne pas baisser les bras, qu'une vie sans lutte n'est pas une vraie vie, qu'il y aura des hauts et des bas, que la patience est essentielle, que bien souvent les personnes les plus fortes ne sont pas celles qu'on croit. Pour écrire l'auteure utilise un vocabulaire adapté à chaque individu, ils ne font pas tous partie de la même classe sociale donc ils ne s'expriment pas tous avec le même vocabulaire. Tout reste très réaliste, chaque détail est décrit avec une telle minutie que la scène devient vivante, nous assistons à la scène non plus en tant que lecteur mais en tant que spectateur. Heureusement pour nous, le délice continu avec La valse lente des tortues et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi matin. Alice Sauret seconde 2

Bibliographie