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Sfumato, de Xavier Durringer

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Une actualité de Adeline
Publié le 20/04/2016
Raphaël est un voyageur de la vie qui s’est perdu en griffonnant son Moleskine noir, entre deux taffes de pétard il essaye de trouver son chemin. Son compère Simon cherche dans les galères de l’Amour une sortie de secours pour échapper lui aussi, à la monotonie de la vie et à la dépression de son petit-frère accro aux paradis artificiels. Durant son errance, Raphaël fait des rencontres, ses voisins de palier, intrusifs comme le son d’un réveil au petit matin rythment sa vie. Le Marie Stuart devient un lieu de refuge. L’aventure sulfureuse avec Madeleine embrase ce cocktail détonnant. Mais ce n’est sans compter sur l’apparition de Victor au café de la Goutte d’Or. Lui dévoilant le Sfumato de La Joconde, Raphaël va basculer dans l’arrière-plan d’un univers énigmatique et mystique. Au fil de ses recherches il va être amené à explorer les recoins les plus insoupçonnés, il va découvrir qu’il suffit de les ressentir pour les voir. Et cet homme mystérieux, Victor, va le guider tout le long de sa quête, jusqu’à ce qu’il découvre la sienne. Xavier Durringer nous as habitué au travers ces films à des personnages complexes. Ce style est conservé pour sa première publication papier. Dans ce roman les mots se mêlent comme les lettres qui se lient pour nous offrir une initiation spirituelle. Des passerelles sont créées mais les chemins pour les emprunter se multiplient A travers ce récit, les interrogations et les symboles se succèdent, à nous de trouver un sens à ces révélations. Car au final après avoir été Xavier Durringer, Raphaël ne semblerait-il pas être aussi le lecteur ? Alban Caillaud-Fontanel