Station Ausone vous recommande d’aller voir des expositions déroutantes…
Civiliser l’espace au MADD ; la peinture de
Pierre Silvin au
Musée de la création franche ;
Charles Foussard et Nicolas Oulès à la
galerie des Nouveaux talents de l’
Institut culturel Bernard Magrez ;
Le plan flexible de
Leonor Antunes au
CAPC. Et, l’après-midi du 22, de vous laisser emporter par la magie de la comédie musicale familiale
La petite fille aux allumettes au
Pin Galant.
« Comment boire un verre entre amis en apesanteur ? » ou « Quelle est la meilleure posture pour lire, contempler le ciel ou discuter dans l'Espace ? » Voilà le genre de questions que se pose
Octave de Gaulle, jeune designer. Invité par le
musée des Arts décoratifs et du Design,
son exposition
Civiliser l’espace présente le résultat d’un projet expérimental qui pourrait se résumer à :
« Emmener dans le ciel plus que de la survie et poser les bases d'une ergonomie spatiale. » Il imagine les gestes et les objets du quotidien dans une vie encadrée de contraintes inconnues sur terre…
Autour des pièces et des images présentées au rez-de chaussée,
Octave de Gaulle donne à voir les faits, les rêves, les objets, la littérature qui fondent sa culture de l’Espace.
Le
Musée de la création franche consacre les artistes autodidactes ou dits « naïfs », ceux qui créent et qui ne peuvent pas expliquer ni s’empêcher…
Pierre Silvin en est. Ses dessins géométriques, où se mèlent souvent les grands yeux de personnages ou d’animaux, se regardent un peu comme des vitraux destructurés. Il utilise différents matériaux qui donnent de singuliers effets : couleurs chatoyantes, lumières, reliefs… Cette exposition personnelle est l’occasion de découvrir ou revoir l’œuvre de cet artiste bordelais qui figure dans de nombreuses collections.
Depuis le 18 décembre, l’
Institut culturel Bernard Magrez a ouvert sa
Galerie des Nouveaux Talents à deux artistes :
Charles Foussard et
Nicolas Oulès. Du dessin, de l’encre, de la peinture et des univers étranges pour chacun d’entre eux…
Charles Foussard, issu du street-art, présente son travail de fin de résidence. Connu dans les milieux underground,
Nicolas Oulès présente ses œuvres en tant qu’artiste de la Collection.
Le CAPC accueille en ce moment l’exposition de
Leonor Antunes, une artiste portugaise vivant à Berlin. Elle s’est vue confier, après les plus grands noms de l’art contemporain, l’espace référent et monumental que représente la Nef. Pour
Le Plan flexible, l'artiste a déployé un ensemble de sculptures de grand format : au sol, un revêtement en liège et laiton, et sur toute la largeur, suspendue, une sculpture de ce même métal. Son œuvre fait souvent référence à l'héritage du modernisme, à ses formes géométriques spécifiques, et à des motifs et des structures conçus par des architectes et des designers du début du 20
ème siècle.
Avec cette installation, elle cherche à recréer une intimité dans le vaste volume…
Le 22 décembre,
le Pin Galant vous propose une fin d’après-midi féérique.
La petite fille aux allumettes, le célèbre conte d’Andersen, devient, sur scène, une
comédie musicale dans une adaptation délirante, sans aucun doute plus fantaisiste et légère que la version originale. Dans l’Angleterre rude du XIX
ème siècle, une toute jeune orpheline vend des allumettes dans la rue pour survivre… Alors qu’elle en enflamme une pour se réchauffer, la voilà transportée dans un monde imaginaire incroyable : méchant et reine en danger, monstres et enchanteresse burlesque… Tout y est, en musique et en chorégraphies endiablées ! Ne ratez pas l’unique représentation ce mardi à 16h !
photo © Alfred Perrin