A la dérive
Sam est amoureux. Profiter d'une fête à Lacanau pour dévoiler sa flamme serait la parfaite occasion, mais rien ne va comme il le voudrait, tout part en vrille. Sam est en fait perdu.
Son père est un coureur de jupons donneur de leçon et sa mère regarde la vie défiler sur son canapé en enchaînant les cigarettes. Avec si peu de structure, n'importe qui déraperait.
Mais Sam n'en est qu'au début, il est encore possible de lui désapprendre ses mauvaises habitudes, ses mauvais réflexes et lui inculquer de nouvelles valeurs. Pourvu qu'on l'y aide.
Les vertues de la montagne
Sybille, sa mère, entrevoit une lueur d'espoir. De nulle part, lui vient l'idée d'emmener son fils pour une longue traversée à cheval, une bonne manière pour ces deux personnages de faire le point et de se retrouver.
Le voyage les contraint à la solitude, à un apprentissage rude de survie et à se confronter à l'inconnu. Les deux se regardent avec amour, avec méfiance, avec interrogation. Ils ignorent qui est l'autre, s'en étonnent et prennent plaisir à se découvrir.
Et il y a ce moment où les parents cessent d'être des parents. L'évidence de leur vie passée et de leurs histoires échappent toujours à leurs enfants, mais le plus terrifiant advient lorsqu'un fils découvre que sa mère est une femme.
Ce beau roman familial avec un fils désemparé et une mère que le destin a abandonné ne nous inspire qu'une chose : il faut continuer à lire
Laurent Mauvignier.