Permet à tous ses détenteurs d'obtenir 5% de réduction sur tous les livres lors du retrait en magasin (réduction non cumulable avec les réductions de type étudiant).
Offre également un certain nombre d'avantages auprès de nos partenaires.
Avec les favoris, retrouvez dans un espace les sélections effectuées au fur et à mesure de vos navigations dans le site.
Constituez pour votre usage personnel vos listes de livres en prévisions d'achats futurs et votre sélection d'articles, dossiers, événements, vidéos ou podcasts préférés ou à découvrir plus tard...
Il suffit simplement de cliquer sur "Ajout Favori" sur chaque page qui vous intéresse pour les retrouver ensuite dans votre espace personnel.
A la recherche d’un livre d’économie à dévorer, je parcourais les étagères d’une librairie bordelaise. Mes yeux rencontrèrent alors un bouquin assez volumineux avec un titre assez aguicheur : Dette, 5000 ans d’histoire de David GRAEBER. Troublée par sa quatrième de couverture, je décidai de patienter afin de trouver le moment adéquate pour savourer son contenu. Pourtant je n’avais pas fait attention à un détail : il demeurait alors dans la section anthropologie de la boutique. Ce livre me promettait de me montrer une autre vision de l’économie à travers le prisme de l’anthropologie.
Il m’a fait voyager à travers différentes civilisations et a attiré mon attention sur leur manière de contracter une dette. Il parvient traiter la dette non pas comme une somme de montants impayés mais comme une histoire de relations entre les individus. Cet essai m’a aussi permis d’approfondir la relation très étroite entre la guerre et la monnaie, de voir comment chaque religion appréhendait et appréhende aujourd’hui la dette A travers cet essai, j’ai réussi à comprendre pourquoi l’esclavage n’a jamais disparu, pourquoi la Chine a toujours été en avance sur l’Europe mais surtout pourquoi certaines théories économiques telles que le troc, la théorie quantitative de la monnaie sont des mythes.
Enfin étant écrit par un altermondialiste, il m’a invité à faire preuve de plus d’humanités et de remettre en question mes opinions vis-à-vis de l’économie en général. C’est pourquoi j’ai pris autant de plaisir à prendre finalement le temps nécessaire pour le lire.