Critique Première Ligne, J-M Laclavetine
Entre disputes conjugales, suicides, vengeance et culpabilité, ce roman mêle l’histoire d’un écrivain et d’un éditeur. Un évènement va changer la vie de Cyril Cordouan, le personnage principal de l’histoire. Sur fond de Thriller, l’auteur nous montre à sa façon, la critique de ce système médiatique en plein dans notre société actuelle.
Ce roman est paru en1999, et c’est en cette même année qu’il a reçu le prix Concourt des lycéens. Première Ligne s’adresse à tout le monde, mais particulièrement aux auteurs anonymes. J-M Laclavetine a, à son actif, d’autres romans ou nouvelles comme Les Emmurés, roman de 1981 ayant reçu le prix Fénéon, ou bien Le rouge et le banc, nouvelle de 1994 ayant reçu le grand Prix de la nouvelle de l’Académie française.
Le monde de l’édition est assez jubilatoire à découvrir de ce point de vue interne qu’apporte l’auteur .Ce qui transparait le plus dans le roman c’est l’amour des livres. On y trouve aussi quelques touches d’humour, qui nous ont fait rire lors de notre lecture. L’allusion aux alcooliques anonymes pour les auteurs anonymes en est un bon exemple. Le début du livre est plaisant à lire et lorsqu’on arrive au milieu, la lecture se fait un peu plus complexe mais une fois arrivé au bout du roman, on ne regrette pas de l’avoir lu. Le seul point négatif que nous remarquerons, est la construction des phrases qui sont assez longues. Mais malgré ça l’intrigue est originale et appréciable.
Victor Bayle et Alexia Baudet – SMGL BORDEAUX