« Première ligne » : l’écriture, une réelle addiction.
Le célèbre éditeur, Cyril Cordouan reçoit et refuse des manuscrits quotidiennement. Jusqu’au jour où un homme se donne la mort devant l’éditeur suite au refus de son livre.
Cyril Cordouan décide alors de créer le club des « Auteurs Anonymes » pour pousser les « écriveurs » à fuir leur addiction.
Jean Marie Laclavetine est un éditeur, romancier et nouvelliste français. Il a reçu de nombreux prix comme le prix Fénéon, le prix littéraire de la vocation, le prix Valery-Larbaud, le prix François Mauriac, et pour finir le prix Goncourt des lycéens avec « Première ligne ». Monsieur Laclavetine, lui-même éditeur, s’est sûrement inspiré de sa propre vie pour créer le personnage de Cyril Cordouan. « Première ligne » a été publié le 25 aout 1999 par Gallimard. L’œuvre a reçu le prix Goncourt des lycéens.
Dans ce roman, l’auteur n’a ajouté aucun discours ou mise en forme comme les guillemets ou les tirets, ce qui rend la lecture plus fluide.
Mais cependant ce style d’écriture peut « troublé » le lecteur qui pourrait être amener à ne pas bien comprendre qui sont les interlocuteurs.
De plus, il est difficile de distinguer la narration du discours direct.
On observe également que le narrateur n’est pas toujours le même au cours du roman. C’est parfois Cyril Cordouan, le personnage éponyme, Justine ou Blanche, les personnages secondaires et même de temps en temps un narrateur omniscient.
Ce qui amène différents points de vue sur l’histoire et permettent aussi au lecteur de mieux comprendre ce que pensent les personnages.
Monsieur Laclavetine choisit un sujet intéressant pour son œuvre néanmoins le manque de suspens ne donne pas forcément envie de poursuivre la lecture.