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Les Voyageurs de l’Aube, d'Henri Gougaud

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Une actualité de Adeline
Publié le 20/04/2016
J’ai lu des centaines de livres, il me semble. Entre tous en choisir un seul, c’est un choix étrange. Car les livres sont comme des personnages, des compagnons croisés qui nous laissent chacun un présent. Certains seront vite oubliés, d’autres deviennent des amis fidèles, des guides même, parfois. Et certains nous surprennent, l’air anodins ils pourtant ont une manière de délicatesse qui les fait arriver au bon endroit, au bon moment. Les voyageurs de l’Aube, fut pour moi une de ces rencontres, fortuites et éphémères. Découvert par hasard, prêté sitôt lu pour aller croiser d’autres routes, le roman d’Henri Gougaud m’a fait l’effet d’une veillée au coin d’un feu, soulageant un voyage éreintant. Au cœur de l’immensité brulante du désert, les lignes d’Henri Gougaud tracent un refuge, ouvrent une porte. Assise aux coté de Nathan, Adour, Hilarion, Zahra et Maghid, j’ai attendu la caravane. J’ai laissé leurs voies tarir la mienne et au rythme des jours ocres et des nuits étoilées, j’ai redécouvert le plaisir de se laisser emporter dans un conte. C’est peut-être là le présent laissé par Les voyageurs de l’Aube, le plaisir infini et simple du récit, bienvenu comme un verre d’eau dans le désert. Le temps de quelques pages, réchauffez-vous dans la paix de cette oasis fabuleuse, perdue au milieu des sables. Laissez-vous conter cette histoire… Marie Euverte