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Comment être lecteur et ne pas aimer Bartleby et compagnie ? Enrique Vila-Matas, sous l’égide de Bartleby de Melville, dresse un inventaire des livres inachevés ou inachevables, échecs éditoriaux, auteurs d’un seul livre, etc. Le lecteur chemine en compagnie d’ovnis littéraires aux auteurs atteints d’un syndrome « Bartleby » et se complaît à se perdre avec ces rois de la non-littérature. À la fois réflexion sur l’écriture et la littérature, ce livre est une inépuisable source de lectures et de découvertes littéraires. |
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On connaît la musique entêtante du « Boléro » mais sûrement moins son auteur. Sous la plume de Jean Echenoz, le compositeur devient un véritable objet littéraire. Le livre est centré sur les dix dernières années de la vie de Ravel à laquelle l’écriture rythmique et l’utilisation de nombreux détails apportent une musique toute particulière. Quand la création est au cœur de l’œuvre, on ne fredonne plus jamais le « Boléro » de la même façon… |
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Magda Szabo brosse les portraits croisés de son probable double, écrivain intellectuel hongrois, et d’Emerence, sa femme de ménage, une vieille dame étrange et attachante. La narratrice nous décrit ce personnage haut en couleur au caractère difficile et excentrique qui agit en véritable despote sur son entourage. Emerence rejoint les figures singulières de la littérature classique que l’on ne peut oublier. Un chef-d’œuvre de la littérature hongroise. |
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Récit autobiographique sur la captivité, La peau et les os s’ouvre sur le retour du personnage principal d’un oflag de Poméranie. Peu à peu, le récit se centre sur la captivité passée du héros, à travers la souffrance, la privation, et surtout la cohabitation au sein d’un camp de prisonniers. Bien au-delà d’un simple récit d’ancien prisonnier, Georges Hyvernaud décrit de façon très sombre ses compagnons d’enfermement. Tout au long du livre, l’écrivain dénonce la guerre absurde. Injustement oublié, ce texte est à lire et à relire… |